Les nuits courtes augmentent le risque d’obésité
Un nouveau lien a été établi par des chercheurs américains entre sommeil et risque d'obésité. Des nuits trop courtes seraient à l'origine de tout cela. Mais quel est le minimum horaire à respecter ?
En plus de nous rendre tout bougons le matin au réveil, ou improductifs au travail, des nuits courtes sont susceptibles de favoriser l’obésité. Comment des chercheurs de l’Université de l’Etat de l’Alabama aux Etats-Unis se sont penchés sur un tel lien.
Des nuits de moins de 7 heures nocives
Afin de mener à bien leur étude, les scientifiques ont épluché et analysé les données de de 28.150 citoyens américains âgés de 21 à 65, et sur la période 2006-2008. Une analyse sous les deux aspects du temps de sommeil et le temps consacré à l’alimentation.
Un filtre a été appliqué concernant le second aspect, qui a permis de distinguer le temps passé à un repas “normal”, de l’autre pris pour grignoter en-dehors de ces repas. Idem pour la prise de boissons sucrées. En conclusion, ils se sont aperçus que les individus dormant moins de 7 heures par nuit s’adonnaient au grignotage hors-repas ou en regardant la télé tous les jours, en moyenne près de 9 minutes de plus que ceux dormant entre 7 et 8 heures.
D’autres recherches seront nécessaires
De la même façon, les personnes dormant moins de 7 heures voient aussi la consommation de boissons augmenter hors période des repas. Gabriel S. Tajeu, qui a mené l’étude, explique que les conclusions “suggèrent potentiellement un lien entre de courtes nuits et un apport calorique accru sous forme de boissons et de grignotage”, peut-on lire dans Le Parisien. Il a toutefois insisté pour affirmer que de nouvelles études seraient nécessaires pour apporter la preuve encore plus tangible d’un lien entre sommeil court et obésité.