Nouvelle-Calédonie : après avoir insulté la police sur les réseaux sociaux, son téléphone est détruit
En Nouvelle-Calédonie, un homme surpris en train d'insulter la police sur les réseaux sociaux a vu son téléphone être détruit sur décision de justice. L'individu a au passage échappé à une lourde amende et à une peine de prison.
L’histoire, qui a eu lieu en fin de semaine passée, est facebook.com/policenationale988/posts/897483080823850?__cft__[0]=AZU5hMRJt946vOP2XV59TsRFcUps687Mzu2MBn2XZTQmjKQFNhT49VRx5celfQYrQc6wldz9_afFXjRS6k_MuZOLb5nOTo8niR4XXpYlSQ0oq8XmeV-q1bKVAuu7LHHdpA2EhpCPNI2EnSetfcfXRJvl&__tn__=%2CO%2CP-R">rapportée par l’antenne néo-calédonienne de la police nationale sur sa page Facebook. Un individu était en train de se filmer, avec en arrière-plan des forces de l’ordre en intervention. Ce mineur de 17 ans a bien remarqué la présence des policiers sur la vidéo, à laquelle il a ajouté quantité de commentaires injurieux sur les fonctionnaires et leur famille. Seulement, poursuivent les autorités, l’adolescent “a eu la mauvaise idée de diffuser son chef d’œuvres sur Facebook, ignorant que nos services effectuent une
veille permanente des réseaux sociaux”.
Son téléphone détruit pour outrage, il aurait pu écoper d’une lourde amende
L’individu a été interpellé et placé en garde à vue. Le compte Twitter de la police nationale indique qu’après que le dossier a été remis entre les mains de la justice, cette dernière a ordonné la destruction du téléphone ayant servi à commettre le délit. Un cliché de l’action de justice a d’ailleurs été joint au message, non sans interloquer un certain nombre d’internautes. Il est rappelé que l’outrage est puni de 7 500 euros d’amende et de 6 mois de prison. Des peines qui auraient de loin dépassé le rachat d’un nouveau smartphone.
[#OutreMer] En #NouvelleCalédonie, il outrage copieusement les policiers sur les réseaux sociaux. Sur décision de justice son téléphone est détruit.
Rappel : L’outrage est un délit, même sur les réseaux sociaux ! pic.twitter.com/EH9chte91X— Police nationale (@PoliceNationale) March 21, 2021
30 heures de travaux non rémunérés
En revenant toutefois au message de l’antenne de la Nouvelle-Calédonie, on apprend que l’affaire ne s’est pas arrêtée là. Le mis en cause, conduit au palais de justice et présenté à un magistrat, est ainsi désormais dans l’obligation d’exécuter “30 heures de travaux non rémunérés au profit de la collectivité”.