Nord : un prêtre soupçonné de viols et d’agressions sexuelles mis en examen
Vendredi, un prêtre du Nord a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour viols et agressions sexuelles aggravés. Les faits se seraient déroulés entre 2004 et 2008 sur une jeune femme alors âgée de 14 à 18 ans.
L’église est une nouvelle fois secouée par une affaire de mœurs. On apprend ainsi qu’un prêtre du Nord a été mis en examen vendredi et placé sous contrôle judiciaire pour viols et agressions sexuelles aggravés. D’abord placé en garde à vue mercredi, ce religieux né en 1973 aurait abusé d’une jeune paroissienne.
L’information a été révélée par La Voix du Nord puis confirmée par plusieurs sources judiciaires. Trois jours avant cette mise en examen, soit mardi, une femme née en 1990 avait déposé plainte contre ce prêtre pour des faits qui se seraient déroulés entre 2004 et 2008. À cette époque, la plaignante était âgée de 14 à 18 ans.
Soupçonné de viols et d’agressions sexuelles, un prêtre avoue partiellement les faits
Le parquet de Dunkerque a depuis fait savoir que le religieux ne partage pas la même vision des faits : “Les versions sont divergentes. Le mis en cause reconnaît les relations sexuelles avec cette personne mais explique qu’elles étaient consenties, et qu’elles ne sont intervenues qu’après les 15 ans”.
Le religieux suspendu, une autre femme entendue
Pendant cette période, ce prêtre officiait à Steenvoorde puis à Nieppe. Alors qu’il continuait jusqu’à il y a peu son activité religieuse à Gravelines, Grand-Fort-Philippe et Saint-Georges-sur-l’Aa, sur le littoral près de Dunkerque, cette plainte l’a conduit à être suspendu de ses fonctions.
Il est à noter qu’une autre femme a été entendue dans le cadre de ce dossier. Elle reconnaît avoir eu des relations sexuelles consenties avec l’abbé en 2014 alors qu’il est attendu qu’une troisième femme soit bientôt auditionnée.
Samedi, Mgr Laurent Ulrich, du diocèse de Lille, a adressé une lettre “aux prêtres et aux diacres, et aux diocésains”. Une missive dans laquelle il mentionne entre autres son étonnement suite à la révélation de ces faits présumés : “mon premier sentiment est la surprise de la rapidité avec laquelle ces événements sont survenus ; aucune plainte, aucun bruit avant-coureur ne m’avaient laissé soupçonner quelque chose.” L’abbé a ensuite souhaite “exprimer [sa] compassion à l’égard de la plaignante et de ses proches”, et de témoigner pareil sentiment “aux paroissiens qui ont connu jusqu’à aujourd’hui l’abbé […] dans l’exercice de son ministère, à toutes les personnes qui lui ont accordé leur confiance et à tous les diocésains de Lille.”
- Loire-Atlantique : Deux amis condamnés pour les viols de poneys et de chevaux
- Critiquée pour la somme qu’elle demanderait pour son divorce, l’ex d’Achraf Hakimi lance : “Au début notre relation, il ne gagnait pas d’argent”
- Étude : seuls 46% des étudiants se sentent “tout à fait en sécurité” dans leur établissement