Nord : elle se retrouve partiellement paralysée après le retrait de son implant contraceptif
Cette patiente ne peut plus se servir de sa main gauche depuis l'opération.
À 20 ans, c’est un véritable calvaire que vit Priscilla, maman d’une petite fille de 4 ans. Cette jeune femme vivant dans les Hauts-de-France se dit en effet victime d’une erreur médicale après s’être retrouvée paralysée de la main gauche suite au retrait de son implant contraceptif. Une opération manquée à deux reprises qui lui laisse de lourdes séquelles et complique sérieusement son quotidien. Une plainte a été déposée contre l’établissement.
Deux opérations manquées
Ce sont nos confrères de La Voix du Nord qui relaient l’information. Tout commence le 5 septembre dernier lorsque la jeune maman consulte son gynécologue pour se faire ôter l’implant contraceptif qui lui a été posé dans l’avant-bras suite à la naissance de sa fille.
Le praticien tente une première fois d’opérer, mais ne parvient pas à retirer l’implant. La patiente est invitée à se rendre au centre hospitalier du Cateau-Cambrésis pour être opérée une seconde fois sous anesthésie générale. Si l’implant est cette fois retiré, la jeune femme se réveille alors avec la main gauche totalement paralysée.
40 % de chance de rester paralysée
La patiente décide alors de consulter en urgence le service « SOS Mains » de la ville de Saint Quentin dans l’Aisne. On lui explique alors qu’après lui avoir retiré l’implant contraceptif coupé en deux, les chirurgiens ont tenté de lui réparer un nerf atteint à 80 % grâce à une autogreffe. Une opération qui n’aurait pas été couronnée de succès.
La jeune femme devra subir une trentaine de séances de rééducation dans l’espoir de retrouver l’usage de sa main, mais selon les spécialistes, elle aurait 40 % de chance de ne pas retrouver un usage correct cette main gauche. Une situation qui compliquerait sérieusement le quotidien de la jeune maman qui a désormais du mal à gérer sa fille de 4 ans.
Depuis l’incident, une plainte a été déposée contre le CHU pour blessures involontaires. Ce dernier a réagi via un communiqué qui explique que l’opération « a été réalisée conformément aux recommandations en vigueur. » et qu’« Une prise en charge spécifique auprès d’autres spécialistes (un neurologue et un orthopédiste) a été proposée. »