Nîmes : une petite fille s’adosse à une statue et se fait brûler à l’acide
Samedi, près des arènes de Nîmes, une fillette a été brûlée aux jambes et aux pieds par de l'acide en s'adossant à la statue du matador Nimeño II. Les urgences du CHU ont assuré sa charge en charge, et la ville d'avoir porté plainte contre X pour dégradation.
Les faits se sont produits samedi, non loin des arènes de Nîmes. Une famille était venue de Saint-Étienne pour assister aux Grands Jeux Romains. Et alors que leur fillette s’était adossée à la statue du matador Nimeño II, figure emblématique de la tauromachie, dans le cadre d’une photographie, elle a été brûlée à l’acide.
Plus précisément, comme le rapporte France 3 Occitanie, l’enfant a été touchée aux niveaux des jambes et des pieds. Les urgences du CHU de la ville ont assuré sa prise en charge même s’il est vrai que l’on ignore depuis l’état de la victime.
Fillette brûlée à l’acide : la ville de Nîmes porte plainte
Les parents de la petite fille ont déposé plainte, et la ville de Nîmes a fait de même contre X pour dégradation. Serena Carone, la créatrice de l’œuvre inaugurée en 1994, s’est jointe à la démarche par l’intermédiaire de son avocat Me Ludovic Para.
Si l’on se posait la question, ce n’est apparemment pas la statut qui produit cet acide. La semaine passée, dans la nuit du jeudi 4 au vendredi 5 mai, ce liquide a ainsi été déversé sur la statue par un ou plusieurs individus dont l’identité demeure inconnue aux dernières nouvelles. Les images de vidéosurveillance seraient ainsi inexploitables.
Des précédents avec la statue en 2016
Il apparaît par ailleurs que l’œuvre avait déjà été visée par des actes de malveillance en 2016, ce qui aura conduit à son retrait le temps de sa réparation. Contacté sur ce fait divers par France Bleu Gard Lozère, le Comité Radicalement Anti Corrida (CRAC) a déclaré qu’il “condamne totalement et sans ambiguïté cet acte”.
L’association en a toutefois profité pour asséner un tacle à celles et ceux qui permettent encore à la tauromachie d’être pratiquée, notamment en France : “Quelques litres d’acide sur une statue ne sont rien comparés à la souffrance animale.”