Niger : 13 villageois abattus par Boko Haram
Dans la nuit de mardi à mercredi, la secte islamiste Boko Haram a tué par balle treize villageois d'Ala, au Niger.
Le Niger a de nouveau été la cible d’une attaque attribuée à la secte islamiste Boko Haram. Dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 octobre, treize habitants du village d’Ala, situé à une trentaine de kilomètres de la ville de Diffa, ont ainsi été tués par balle par l’organisation terroriste.
L’information, qui nous est rapportée par le site Afrik.com, émane directement des autorités nigériennes. Lesquelles ont communiqué sur des combattants de Boko Haram venus du Nigeria, de l’autre côté de la frontière, par un simple cours d’eau qui les séparait du village d’Ala.
Boko Haram tue par balle 13 villageois nigériens d’Ala : l’état d’urgence reconduit
Il a d’ailleurs été certifié que ces villageois ont été tués par balle et non égorgés. On apprend également que cette attaque a blessé trois autres personnes et qu’elle a également été l’occasion pour les agresseurs de piller des concessions. Suite à ce nouveau drame, le Parlement nigérien a décidé de renouveler l’état d’urgence dans le sud-est du Niger et la région de Diffa pour une durée de trois mois.
Une secte islamiste qui attaque maintenant les mosquées
Cette attaque survient alors que la force de frappe de Boko Haram apparaissait réduite depuis quelque temps. Le groupe terroriste est toutefois encore en mesure de s’en prendre à des pays tels le Niger, le Nigeria, le Tchad ou encore le Cameroun, et ce au travers d’attentats-suicides et d’attaques comme celle récemment subie par le village d’Ala. On le voit même attaquer des mosquées les jours de prière alors que le but affiché par Boko Haram semblait être celui d’instaurer un État islamique. Sur une note plus positive, signalons que mardi, l’armée nigériane a libéré plus de 300 otages de la secte islamiste, 192 enfants et 138 femmes, lors d’opérations militaires qui ciblaient « des camps présumés des terroristes de Boko Haram ».