Nicolas Vanier se défend de maltraiter ses chiens
Nicolas Vanier a accordé un entretien exclusif à l'hebdomadaire Le Point, dans lequel il s'explique sur les accusations dont il est victime.
Il y a quelques jours, Nicolas Vanier se trouvait au coeur d’accusations de maltraitances et de mauvais soins envers ses chiens, qui étaient gardés dans un camp lui appartenant, situé dans le Vercors. A cette occasion, la Préfécture de la Drôme avait fermé le camp pour des raisons de sécurité.
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L’explorateur a tenu à s’expliquer à la suite de ces accusations, et s’est entretenu auprès du journal Le Point. Nicolas Vanier indique tout d’abord qu’il se trouvait à l’étranger au moment des révélations de fermeture de son camp dans la presse. En ce qui concerne les animaux, il indique qu’il ne s’est jamais séparé de ses chiens de traineaux, qui l’accompagnent dans chacun de ses voyages, et que la santé des chiens n’est pas précaire, leur maigreur étant liée à leur morphologie naturelle.
Nicolas Vanier reconnait une mauvaise gestion de son camp
En ce qui concerne la mauvais gestion de son camp, Nicolas Vanier reconnait son erreur, et indique que les directeurs successifs « n’étaient pas des gestionnaires, mais plutôt des amoureux des chiens et de la nature », ce qui explique que les finances aient périclité. Faisant face aux accusations d’éleveurs voisins, qui ont signalé la rare présence de l’explorateur dans le camp qui porte son nom, ce dernier s’est défendu en indiquant qu’il n’en était pas propriétaire, et qu’il avait accepté de prêter sa renommée à la structure pour favoriser sa notoriété.
L’avenir des chiens, selon l’aventurier de 52 ans, est tout assuré, puisqu’ils seront recueillis dans de bonnes conditions, par des « mushers professionnels, même pour un temps très limité ». Nicolas Vanier réfute donc les accusations de maltraitantes, qu’il juge « sans fondement et intolérables », et se pose en victime de ses propres erreurs de jugement quand au camp qu’il a contribué à faire ouvrir.