Netanyahou à Washington aujourd’hui : Droits de douane, Iran et Gaza à l’ordre du jour

Ce lundi, Benyamin Netanyahou se rend à Washington pour une visite cruciale : il abordera des questions clés telles que les droits de douane, la situation en Iran et la crise à Gaza.

Une rencontre aux enjeux multiples

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, est attendu ce lundi 7 avril à la Maison-Blanche pour des entretiens avec le président américain, Donald Trump. Ces discussions interviennent dans un contexte tendu, marqué par l’augmentation des droits de douane décidée par les États-Unis, les tensions avec l’Iran et l’offensive israélienne à Gaza.

Une stratégie de négociation

Benyamin Netanyahou est le premier dirigeant étranger rencontré par Donald Trump depuis l’annonce de ces nouveaux droits de douane. Il a pour ambition de « convaincre le président américain de revenir sur sa décision », voire de réduire l’impact de ces taxes sur les importations israéliennes.

Ces droits de douane supplémentaires, s’élevant à 10% pour la plupart des produits importés par les États-Unis, atteignent 17% pour Israël. Une situation qui pèse lourdement sur l’économie israélienne, selon le premier ministre qui s’est exprimé avant son départ de Budapest : « Je suis le premier dirigeant international, le premier dirigeant étranger qui rencontrera le président Trump sur une question aussi cruciale pour l’économie d’Israël. »

Entre tensions et négociations

Parallèlement, la situation à Gaza et la menace iranienne seront également au centre des discussions. Malgré un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza, Benyamin Netanyahou continue de voyager, notamment aux États-Unis.

En effet, Israël a repris son offensive à Gaza après une trêve de deux mois négociée par l’intermédiaire des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte. Sur le dossier iranien, Donald Trump a appelé à des « négociations directes » sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire de la République islamique, menaçant de recourir à la force militaire en cas d’échec de la diplomatie.

Une série d’enjeux qui promettent de rendre cette rencontre particulièrement cruciale pour l’avenir des relations entre les deux pays.