Naufrage en Chine : moins de survivants qu’annoncé ?
Suite au naufrage en Chine d'il y a deux semaines de "L'Étoile de l'Orient", un bilan de quatorze survivants avait été annoncé. Or, il est aujourd'hui de douze sans que l'on sache vraiment pourquoi.
Début juin, le navire de croisière “L’Étoile de l’Orient” sombrait sur le Yangtsé, en Chine, causant par conséquent la mort de 431 personnes sur les 456 passagers recensés. Les autorités avaient alors également communiqué sur le nombre de survivants, quatorze, ainsi que sur onze disparus.
Deux semaines plus tard, les chiffres ne sont pas tout à fait les mêmes. Ce week-end, Tang Guanjun, haut responsable de l’administration fluviale, a ainsi émis un bilan réactualisé de 442 morts sur un total de 454 passagers et membres d’équipage. Le bilan officiel fait aussi désormais état de douze survivants, soit deux de moins que lors du précédent rapport.
Naufrage de “L’Étoile de l’Orient” : 2 survivants volatilisés ?
M. Guanjun, dont les explications nous sont rapportées par RTL avec AFP, indique que ces différences sont dues au fait que plusieurs agences ont procédé à des calculs successifs. Des internautes chinois estiment pourtant que les autorités de leur pays ont procédé de manière opaque dans cette tragédie. On nous apprend d’ailleurs qu’il avait été vivement recommandé aux médias chinois de présenter les opérations de sauvetage de manière positive.
Le pire naufrage de la Chine populaire
Les commentaires publiés sur la toile se veulent néanmoins interrogatifs quant à ce nombre réduit de survivants en l’espace de deux semaines, à l’instar de celui-ci : “Comment donc deux survivants, recensés dans tous les bilans successifs depuis deux semaines, ont-ils ainsi pu s’évaporer dans la nature?”. Un autre pointe dans le même sens : “Je ne m’explique pas que le nombre de survivants passe de 14 à 12. Il vous a fallu deux semaines pour compter 12 personnes?” Il s’agit là du pire naufrage jamais observé en Chine populaire, lequel a entre autre permis de voir le Premier ministre Li Keqiang tenir un rôle de coordinateur des opérations de secours sur les lieux du drame.