Nantes : il fait l’erreur de ramener à l’hôtel de police l’obus qu’il vient de pêcher
Dimanche à Nantes, un homme qui venait de pêcher un obus de mortier l'a transporté dans sa voiture jusque devant l'hôtel de police. Il est pourtant formellement déconseillé de manipuler de tels engins en dehors des démineurs.
Encore une fois, il a été question d’une envie de bien faire alors que la démarche aurait pu se révéler totalement dramatique. France 3 Pays de la Loire rapporte qu’il était aux alentours de 18h30, lundi, quand un homme s’est présenté à l’hôtel de police de Nantes (Loire-Atlantique) avec, dans le coffre de sa voiture, un obus de mortier qu’il venait de pêcher. Le Parisien précise que l’objet avait été récupéré non loin, dans l’Erdre.
Il remet à la police un obus qu’il venait de transporter dans sa voiture
Un officier a confirmé qu’un obus se trouvait bel et bien dans la voiture de cette personne. Une équipe de déminage a alors été immédiatement sollicitée et l’obus d’une longueur de 81 mm a ensuite été pris en charge. L’intervention s’est conclue environ une heure plus tard, à 19h35, sans qu’aucun incident n’ait été à déplorer.
[#PourVotreSécurité] 2 pêcheurs à l'aimant découvrent 1 obus dans l'Erdre & rapportent ce présent au commissariat de #Police de #Nantes.#CestCadeau
Sommes touchés par cette attention mais 1 #appel17 suffit.
Tout engin explosif même rouillé reste dangereux.
🔴A ne pas manipuler. pic.twitter.com/iWKiS1PANE— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) October 21, 2019
Le danger de manipuler de tels engins
La police rappelle pourtant que si l’on se trouve en présence d’un engin suspect ou explosif, il convient de ne le manipuler en aucun cas et d’appeler le 17. Les autorités nantaises indiquent que dans un tel cas, “une patrouille de police est immédiatement envoyée sur place qui photographiera autant que possible l’engin ou la munition, afin d’avoir un premier diagnostic des services du déminage”. Puis, les démineurs seront appelés à intervenir cars ils sont les seuls habilités “à procéder au relèvement ou à la destruction d’engins explosifs militaires ou de fabrication artisanale”.
En juillet 2018 à Saint-Cyr-sur-Mer, dans le Var, un homme de 22 ans avait ramené chez lui un obus découvert sur la plage. Ce sont ses parents qui avaient alerté les forces de l’ordre. Et en tout début d’année, une habitante du XVIIe arrondissement de Paris était venue déposer au commissariat un obus et une grenade qu’elle aurait trouvés sous son plancher.