Nancy : un quinquagénaire retrouvé mort par balles dans sa salle de bains
Vendredi à Nancy, un homme de 54 ans a été retrouvé mort par balles dans sa salle de bains. Assistée médicalement, la victime était connue de la justice pour des faits de délinquance remontant à "au moins une dizaine d'années".
S’agit-il d’un règlement de comptes ? À l’heure actuelle, cette hypothèse ne semble pas être appuyée par quelque élément que ce soit. Vendredi à Nancy, un homme de 54 ans a été retrouvé mort dans sa salle de bains.
Une source proche du dossier citée par 20minutes.fr indique que le corps du quinquagénaire présentait “plusieurs impacts de balles”. Ce sont les pompiers qui ont fait la macabre découverte après une alerte émise par un ami de la victime. Celui-ci s’inquiétait ainsi de ne plus avoir de ses nouvelles “depuis deux-trois jours”.
Quinquagénaire découvert mort par balles à Nancy : aucune arme retrouvée
Il n’est apparemment pas question d’un suicide, aucune arme n’ayant ainsi été retrouvée sur place par les autorités en début d’après-midi, à l’exception d’au moins une douille. La porte du logement était par ailleurs verrouillée à l’arrivée des pompiers, ce qui a conduit ces derniers à passer par une fenêtre.
Une autopsie sera réalisée mardi à l’institut médico-légal de Nancy pour confirmer les causes de la mort. Les circonstances de cette disparition devront quant à elles être élucidées par le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) de Nancy. On sait, notamment par une information rapportée par Sud Ouest, qu’un suspect a été interpellé vendredi soir en possession d’une arme de poing.
Des faits de délinquance remontant à “au moins une dizaine d’années”
La victime était sans profession et vivait seule sous assistance médicale en raison d’une insuffisance respiratoire. La source mentionnée plus haut ajoute au sujet de l’homme qu'”il était connu [de la justice] pour des faits de délinquance, notamment des stupéfiants”.
Si, à ce stade des investigations, un lien entre ces faits et la mort de ce quinquagénaire n’est pas à exclure, on nous précise toutefois que ces manquements à la loi remontent à “assez longtemps, au moins une dizaine d’années”.