Moselle : une femme de 44 ans battue à mort, son compagnon de 37 ans mis en examen
Après la mort, dans la nuit de samedi à dimanche, d'une femme de 44 ans à Marange-Silvange, en Moselle, son compagnon âgé de 37 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire. Pour l'heure, il nie avoir porté des coups ayant causé le décès de la victime.
Les faits se seraient déroulés dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 avril à Marange-Silvange, en Moselle. En entendant des cris vers 4h00 du matin, un voisin décide d’appeler les forces de l’ordre. Quand ces dernières arrivent sur place, elles découvrent Yaroslava S., une femme de 44 ans chez un ami et voisin quant à lui âgé de 60 ans.
Le bas du corps de la quadragénaire présente des hématomes, et le voisin apparaît lui aussi blessé. Nos confrères du Républicain Lorrain ajoutent que la compagnon de la femme, Vardan K., est également présent. La quadragénaire, mère de famille, va succomber à ses blessures peu de temps après avoir été admise à l’hôpital.
Il aurait frappé sa compagne et l’homme qu’il suspectait d’être son amant
Le compagnon de la victime est désigné comme le principal suspect dans cette affaire. La nuit des faits, il serait rentré chez lui pour découvrir sa compagne avec le voisin. Ce dernier n’aurait alors pas tardé à retrouver son domicile, suivi par le compagnon. Les violences auraient été commises chez le voisin, lequel a depuis confirmé avoir été agressé.
Lundi, le parquet a indiqué que la victime a succombé à “ce qui semble être des violences à mains nues”. Les deux hommes affichaient par ailleurs plusieurs grammes d’alcool dans le sang et le couple n’en était pas à sa première dispute.
Le suspect n’a pas reconnu les faits
Le suspect a été mis en examen pour “meurtre aggravé par la circonstance de concubinage” et “violences en état d’ivresse”, avant d’être placé en détention provisoire. L’autopsie du corps de la victime aura lieu mardi.
Des chiffres émanant du ministère de l’Intérieur font état de 130 femmes tuées en France en 2017 sous les coups de leur compagnon, ex-conjoint ou petit ami. Soient sept victimes de plus que l’année précédente. La plupart d’entre elles (109) formait un couple stable avec leur meurtrier, quand les autres (21) ont succombé aux coups d’un petit ami, amant ou relation épisodique.