Moselle : un fan de Johnny sème la panique à bord de sa voiturette
L’homme a indiqué qu’il était pressé, car il devait se rendre sur la tombe de Johnny Hallyday à Saint-Barthélemy.
La quiétude des rues de la commune de Hagondage en Moselle a été troublée par une course-poursuite assez improbable ce samedi 7 juillet. La police s’est en effet lancée à la poursuite d’un individu qui circulait à bord d’une voiturette sans permis et qui venait d’emboutir deux véhicules sur un parking.
Après plusieurs minutes de poursuite, le fuyard a finalement agressé un policier et donné une explication plutôt insolite pour expliquer son geste.
Il emboutit la voiture d’un policier
Ce sont nos confrères de BFM TV qui relaient l’information. Tout commence vers midi sur le parking situé en face du commissariat de la ville. Les policiers remarquent le véhicule sans permis qui, après des manœuvres approximatives, fonce dans deux véhicules dont celui d’un policier en patrouille.
Les policiers se lancent alors à sa poursuite, mais le conducteur n’est pas décidé à s’arrêter et écrase la pédale d’accélérateur de la voiturette tout en grillant tous les feux rouges. Le chauffard s’engouffre alors sur le parking d’un supermarché où les policiers parviennent à le bloquer.
Pour aller voir Johnny
Ce dernier n’est toujours pas décidé à se laisser prendre et, lorsqu’un policier se portera à sa hauteur, il lui assènera un violent coup de poing au visage du fonctionnaire qui aura une dent cassée dans l’affaire.
Le fuyard prend alors à nouveau la fuite et malgré plusieurs tentatives des policiers pour l’arrêter à l’aide de flashball et de herses, continuera sa route pendant plus de 30 minutes. Il finira par faire une embardée pour finir sa course folle dans un plot en béton.
Les policiers n’auront plus qu’à le cueillir et l’emmener au poste. Lors de sa garde à vue, ce dernier a donné une explication assez insolite aux fonctionnaires. Il a en effet déclaré qu’il voulait se recueillir sur la tombe de Johnny Hallyday à Saint-Barthélemy et qu’il n’avait pas le temps pour une « connerie de contrôle ». Il risque des poursuites pour « rébellion, refus d’obtempérer, délit de fuite ou encore violences à agent ».