Morbihan : une trentenaire entre dans une école et se déshabille devant des enfants
Lundi matin à Sainte-Anne-d’Auray, dans le Morbihan, une femme d'une trentaine d'années est entrée dans une école et a discuté avec des enfants avant de se déshabiller devant eux. La directrice est intervenue pour la faire se rhabiller et l'intruse a été interpellée.
Les faits se sont produits lundi matin vers 8h00 dans une école de Sainte-Anne-d’Auray, dans le Morbihan. Le site d’Actu Morbihan relate que la classe n’avait pas encore commencé quand une femme d’une trentaine d’années est entrée dans l’établissement. Elle a alors commencé à discuter avec plus ou moins trente enfants.
Elle rentre dans l’école et tente de leur confier une tablette
Selon Armel Gillet, responsable des écoles catholiques du Morbihan à la Direction diocésaine des écoles catholiques, la trentenaire « avait une tablette qu’elle a voulu confier ». Des enfants se sont alors fait entendre : « Les enfants se sont méfiés et ont refusé de prendre cette tablette ». C’est là que la femme a commencé à se déshabiller devant sa très jeune assistance. La directrice de l’établissement a été prévenue par la personne en charge de l’encadrement de la garderie. La gendarmerie a été alertée et la trentenaire invitée par la directrice à se rhabiller et à quitter les lieux. Le tout dans le calme pour ne pas ajouter au choc qu’ont pu subir les enfants.
Deux psychologues mobilisés par l’établissement
La femme a été interpellée un peu plus tard dans la matinée par les gendarmes de Lorient. Soumise à un interrogatoire, elle a ensuite été confiée à un centre hospitalier pour y recevoir des soins. La responsable des écoles catholiques a fait savoir que la Direction diocésaine a pris des mesures pour s’assurer que les enfants ne ressortent pas traumatisés par cette expérience : « Les enfants vont bien. Ils avaient besoin d’en parler. Nous avons mobilisé deux psychologues pour effectuer ce travail d’écoute ». Les familles des élèves étant entrés en contact avec la trentenaire ont été prévenus et « le cours normal des choses a pu reprendre ».