Morbihan : 12, 10 et 8 mois de prison ferme pour avoir agressé deux pompiers
Mercredi, le tribunal correctionnel de Lorient a condamné trois hommes à 12, 10 et 8 mois de prison ferme pour l'agression de deux pompiers la veille à Hennebont, dans le Morbihan.
La sentence n’a pas tardé à être délivrée. C’est donc mercredi, le lendemain des faits, que le tribunal correctionnel de Lorient (Morbihan) a condamné trois hommes à 12, 10 et 8 mois de prison ferme pour l’agression de deux pompiers à Hennebont.
Les prévenus, écrit France Bleu Breizh Izel, étaient jugés en comparution immédiate pour “violences aggravées par la qualité de chargé de mission de service public”, qui plus est en état d’ivresse et en réunion.
À trois, ils avaient agressé des pompiers qui intervenaient sur un accident de la route
Mardi matin aux alentours de 7h00, le trio s’en était ainsi physiquement pris à deux pompiers qui intervenaient sur un accident de la route. L’un des soldats du feu, frappé et mis à terre, s’est depuis vu prescrire dix jours d’arrêt de travail. Son collègue a quant à lui été arrêté un jour.
Les trois agresseurs auront été rapidement interpellés par les forces de l’ordre, avant d’être placés en garde à vue. Mercredi, ils ont donc chacun été condamnés à de la prison ferme, avec mandat de dépôt.
Un début de semaine compliqué pour les soldats du feu du Morbihan
Ce n’est toutefois pas la seule agression de pompiers enregistrée cette semaine dans le Morbihan, puisque dans la nuit de mardi à mercredi, dans un quartier de Lorient, des pompiers qui intervenaient sur un feu de container ont vu leur véhicule être la cible de projectiles, lancés par une quinzaine de personnes. Une plainte a depuis été déposée.
Le contrôleur général Cyrille Berrod, responsable du SDIS du Morbihan, rappelle que “les pompiers interviennent pour aider et porter secours. Nous sommes neutres et non armés. Aucun élément ne justifie ce type d’agression”. Il semble là pointer une gravité des faits plus lourde que pour l’agression de mardi : “ce n’est pas la première fois à Hennebont, ça peut arriver. Là, nous avons le sentiment d’avoir été entouré comme il faut, et la réaction de la chaîne judiciaire a été rapide, pour répondre à une situation intolérable”.