Montpellier : une étudiante aspergée d’ammoniaque au visage sans motif apparent
La victime aurait pu être plus gravement blessée si elle n'avait pas porté de lentilles de contact.
La soirée de fête a tourné au cauchemar pour cette étudiante montpelliéraine. Alors qu’elle passait la soirée avec des amis, la jeune femme a reçu un jet d’ammoniaque au visage de la part d’une autre femme sans raison apparente. Fort heureusement, l’aide de son petit ami et d’un restaurateur lui a permis d’éviter de graves séquelles.
Elle pensait à de l’acide
Ce sont nos confrères de Midi Libre qui relatent l’incident qui s’est déroulé ce vendredi 28 septembre vers 23 h 30. La jeune femme quittait une soirée et venait de rejoindre son petit ami au niveau du boulevard Pasteur lorsqu’une femme s’est approchée du couple en hurlant.
L’inconnu aurait alors jeté un liquide au visage de l’étudiante sans aucune raison. La victime ressent immédiatement de vives brûlures au visage et n’arrive plus à respirer à cause de la causticité du produit en question. Alors qu’elle hurle de douleur en pensant avoir reçu de l’acide, son agresseur répond qu’il s’agit « juste » d’ammoniaque.
Sauvée par ses lentilles
L’inconnue, qui a également tenté d’asperger le petit ami de la victime, a été « désarmée » par ce dernier puis maîtrisée le temps qu’une patrouille de police intervienne. Un restaurateur encore ouvert à l’heure de l’agression a ouvert sa cuisine pour permettre à la jeune femme de se nettoyer à l’eau claire avant de rejoindre la clinique Saint-Jean.
Les médecins diagnostiqueront des lésions liées à l’ammoniaque tout en précisant que la jeune femme a eu beaucoup de chance. Ses yeux, notamment sa cornée, ayant été protégés par ses lentilles de contact. La victime reste cependant très marquée par l’incident.
L’auteure du jet d’ammoniaque, qui avait tenté d’agresser un autre passant quelques minutes auparavant, sera jugée aujourd’hui en comparution immédiate. En mai dernier à Nice, une jeune femme avait été gravement blessé par de l’ammoniaque par son compagnon qu’elle voulait quitter.