Montpellier : un promeneur agressé, sa chienne battue à mort

Dans la nuit de mercredi à jeudi à Montpellier, un promeneur de 29 ans a été agressé et sa chienne de 8 ans battue à mort. Les trois auteurs présumés des faits sont en fuite.

Les faits se sont produits dans la nuit du mercredi 26 au jeudi 27 avril derniers à Montpellier, dans l’Hérault. Il était aux alentours de minuit et un homme de 29 ans était en train de sortir la chienne d’une amie hospitalisée, rapporte France Bleu Hérault. Cela fait six mois, nous précise-t-on, que le vingtenaire s’occupait de l’animal, une femelle Jack Russel de 8 ans prénommée Zoé.

À Montpellier, ils font tomber un promeneur pour lui soutirer de l’argent

Durant la promenade, trois individus particulièrement agressifs sont venus aborder le jeune homme et lui ont demandé de l’argent. Celui-ci a répondu qu’il n’avait rien, et le trio d’avoir mis le promeneur à terre pour le voler, mais sans parvenir à lui dérober son téléphone portable pourtant présent sur lui.

Frappé à mort, l’animal n’avait pas réagi

Les deux autres individus s’en sont pris à la chienne, laquelle ne s’était pourtant pas attaquée à eux. La victime dit que Zoé était “prostrée”. La Jack Russel a reçu plusieurs coups de pied dans le thorax. En dépit de ses efforts pour tenter de la ranimer, le jeune homme a vu l’animal mourir dans ses bras quelques minutes plus tard.

📣 Un homme sortant le chien d’une amie a été violemment agressé par 3 individus à #Montpellier , lesquels s’en sont également pris à l’animal. Le chien est mort sous les coups.
Le préfet de l’#Hérault condamne cet acte odieux. Tout est mis en œuvre pour retrouver les auteurs. pic.twitter.com/60LyeXYkAC

— Préfet de l'Hérault 🇫🇷 (@Prefet34) April 28, 2023

Trois suspects en fuite

Le jeune homme a depuis porté plainte pour “violences aggravées” et “sévices graves ou actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé ayant entraîné la mort”. Concernant les trois suspects, dont les deux individus qui auraient mortellement violenté la chienne avant de “repartir en rigolant”, ils étaient en fuite aux dernières nouvelles. Une enquête a été ouverte et des prélèvements génétiques effectués. Le préfet de l’Hérault “condamne cet acte odieux”, en ajoutant que “tout est mis en œuvre pour [en] retrouver les auteurs” présumés.