Montpellier : un passant se retrouve avec une arme sur la tempe pour avoir regardé trop longtemps une femme
Mardi soir à Montpellier, un homme de 20 ans s'est retrouvé avec une arme sur la tempe puis roué de coups pour avoir regardé une femme trop longtemps. Le compagnon de cette dernière a ensuite été appréhendé et placé en garde à vue. Relâché, il sera prochainement jugé.
Les violences ont été assénées mardi soir à Montpellier (Hérault). Actu17, se basant sur diverses sources, écrit qu’il était vers 21h10 quand un homme de 20 ans a croisé la route d’un groupe de trois jeunes gens accompagnés d’une femme. L’un de ces accompagnateurs a alors brandi une arme et en a pointé le canon sur la tempe du jeune homme, lui hurlant de ne pas regarder sa compagne. Et comme si cela n’était pas suffisant, la victime a ensuite été projetée au sol et passée à tabac.
Menacé avec une arme et passé à tabac : trois interpellations
Un témoin de la scène a appelé la police. En exploitant les images du réseau de vidéosurveillance de la ville, les opérateurs du Centre de supervision urbaine (CSU) ont été en mesure de localiser le groupe de suspects. Ces derniers ont alors vu arriver en leur direction un équipage de la brigade anticriminalité (BAC). Les trois mis en cause, âgés de 18 à 20 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. L’arme ayant servi à menacer le jeune homme, un révolver qui n’était au passage pas chargé, a été saisie.
Il estime que la victime regardait sa compagne avec trop d’insistance
Les deux personnes qui accompagnaient le compagnon de la femme ont été relâchées, l’une d’elle ayant écopé d’un rappel à la loi. Le principal suspect a expliqué aux forces de l’ordre avoir menacé et violenté le jeune homme car estimant qu’il regardait sa compagne avec trop d’insistance. Lui aussi libéré au terme de sa garde à vue, il comparaîtra le 3 novembre prochain devant le tribunal correctionnel dans le cadre d’une procédure simplifiée de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Il y sera jugé pour “violences volontaires aggravées” alors que sa victime, profondément marquée par son agression, n’a toujours pas déposé plainte.