Montpellier – OM : pour Mandanda, l’équipe se pensait peut-être déjà championne

Interrogé après la défaite de l'OM 1-2 face à Montpellier, Steve Mandanda a reconnu un dangereux relâchement de son équipe.

L’Olympique de Marseille a commencé 2015 comme il n’a pas terminé 2014 : en inquiétant. Vainqueur de la phase aller de Ligue 1 devant l’OL et le PSG, l’OM connaît pourtant une douloureuse reprise. À l’élimination aux tirs au buts lors des 16e de finale de Coupe de France face à Grenoble, vient de succéder cette défaite 1-2 enregistrée hier soir sur le terrain de la Mosson.

Les observateurs auront pu remarquer une animation différente de celle habituellement pratiquée par les hommes de Marcelo Bielsa en 2014. Moins séduisante, et surtout moins efficace, même si l’absence de joueurs partis à la CAN (Nkoulou, Ayew) a pu expliquer en partie ce changement de physionomie.

OM : Steve Mandanda reconnaît que l’équipe n’était pas concernée

Sur le site officiel du club, le portier Steve Mandanda considère que l’OM a « fait preuve […] de naïveté, notamment sur le premier but ». Il déplore également la trop grande gentillesse manifestée par son équipe qui a multiplié les erreurs tout en limitant ses efforts. Pour expliquer les deux contre-performances de 2015, l’international évoque la possibilité d’un relâchement dû au sacre honorifique de champion d’automne.

Repartir de (presque) zéro

« Sur ces deux matches-là, on n’a pas le même état d’esprit [que celui] qu’on avait [lors de] la phase aller, je sais pas si on a cru qu’en décembre on était champions mais là-dessus il faut vite, vite se ressaisir parce qu’il reste encore beaucoup beaucoup de matches si on veut atteindre nos objectifs et si on veut finir en haut. […] Donc il va falloir se remettre dedans, refaire les efforts qu’on faisait auparavant, être solidaires comme on l’était avant, et puis on verra bien. » Prochain rendez-vous pour l’OM, la réception le dimanche 18 janvier de l’EA Guingamp. Et d’ici-là, il se peut que les Olympiens perdent leur fauteuil de leader.