Montpellier : la directrice d’une école en garde à vue pour des soupçons de maltraitance
La directrice d'une école privée à Montpellier a récemment été placée en garde à vue suite à des plaintes déposées par des familles affirmant que leurs enfants ont été victimes de maltraitances.
Plus tôt dans la semaine, la directrice d’une école privée bilingue hors contrat de Montpellier a été placée en garde à vue. Cette femme d’une soixantaine d’années à la tête de l’Eridan École Internationale, dispensant un enseignement de la maternelle au collège, est soupçonnée de maltraitances.
L’an passé, la famille d’un ancien élève avait porté plainte pour de tels faits. La police avait alors ouvert une enquête et recueilli plusieurs témoignages, nous informe France Bleu Hérault. Les enquêteurs ont connu des difficultés à entendre la parole de familles qui ne souhaitaient ainsi pas parler, craignant visiblement des représailles pour leurs enfants.
Des élèves contraints à manger leur vomi à la cantine
D’autres plaintes ont depuis été déposées et au moins quatre enfants auraient subi des maltraitances dans cette école selon le procureur de la République Christophe Barret. Parmi les accusations dont la directrice fait l’objet, des élèves auraient été contraints à manger leur vomi à la cantine et certains à consommer des aliments auxquels ils étaient allergiques. D’autres auraient subi une exposition prolongée au soleil sans protection aucune.
Sur la toile, Cassandre, qui a retiré ses enfants de cette école, appelle les autres parents à faire de même : “Nous ne connaissons pas l’actuelle directrice mais la précédente, très instable psychologiquement, alcoolique dépressive, a été plus d’une fois violente avec plusieurs enfants, souvent tout petits : coups, intimidation, propos inadaptés. Certains parents préfèrent se voiler la face, ils sont prêts à débourser des fortunes pour ne pas mettre leurs enfants dans le public quitte à fermer les yeux sur les aberrations concernant les normes des locaux ou la violence. C’est si simple de fermer les yeux. Cette pseudo école est à fuir ! Il y règne une omerta tant du côté des parents que du côté des encadrants, qui empoisonne l’atmosphère. Vos enfants méritent certainement mieux.”
La directrice nie les faits
Si la directrice nie les faits lui étant reprochés, elle souffrirait cependant, à l’instar de son prédécesseur comme l’a évoqué la mère de famille citée plus haut, de problèmes psychologiques à même d’altérer son discernement. En attendant que l’enquête ne délivre de nouveaux éléments notables, elle a été remise en liberté.