Mieux manger réduirait les signes de dépression chez les jeunes adultes
Selon une étude australienne, une alimentation saine permettrait de réduire les signes de dépression chez les jeunes adultes. Cette expérience n'avait jamais été vérifiée sur cette catégorie de la population.
Par définition, une alimentation saine ne peut avoir que des avantages. Mais un tel régime étant souvent perçu comme triste et contraignant, il n’est pas adopté par une majorité de personnes. Les résultats d’une nouvelle étude australienne, parus il y a quelques jours dans la revue Plos One, tendent cependant à considérer plus fortement ces habitudes alimentaires. Les scientifiques ont ainsi découvert qu’une alimentation saine réduisait les signes de dépression chez les jeunes adultes.
Alimentation plus saine : des taux de dépression étant passés de 7,2 à 4,4
Nos confrères de Futura-Sciences rapportent que jamais une étude n’avait été menée sur le sujet auprès de cette catégorie de la population. Pourtant, les jeunes adultes sont les plus concernés par le risque de dépression, d’où le besoin d’un diagnostic pouvant permettre l’émergence de solutions. L’étude a été menée comme suit : pendant trois semaines, de jeunes adultes souffrant de dépression ont accepté de manger plus sainement. Alors qu’au début de l’étude, leur taux de dépression était de 7,2 (7 étant considéré comme un état de dépression sévère), il est passé à 4,4 21 jours plus tard. À noter que ces résultats ne concernent pas tous ces 76 participants de 17 à 35 ans. Dans le détail, un premier groupe s’alimentait notamment de cinq portions de légumes, de deux à trois fruits et de trois portions de céréales par jour, quand le second pouvait conserver son régime habituel.
Des recherches à approfondir sur “la durée de ces bienfaits”
Les chercheurs écrivent qu’“il existe des preuves épidémiologiques solides qu’une mauvaise alimentation est associée à la dépression. L’inverse a également été démontré, à savoir qu’une alimentation saine, riche en fruits, légumes, poisson et viande maigre, est associée à un risque réduit de dépression”. Et d’ajouter que “ces résultats sont les premiers à montrer que les jeunes adultes présentant des symptômes de dépression élevés peuvent s’engager dans une intervention diététique et y adhérer afin de réduire les symptômes de dépression. Les résultats justifient les recherches futures sur la durée de ces bienfaits, les effets des différentes compositions alimentaires et leur fondement biologique”.
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