Michael Schumacher : aucun signe d’amélioration
Il y a bientôt trois mois que Michael Schumacher a été plongé dans le coma à la suite d'une chute de ski. Et son état ne s'améliore pas.
Michael Schumacher a été plongé dans un coma artificiel au CHU de Grenoble le 29 décembre dernier à la suite d’une violente chute survenue sur le domaine skiable de Méribel, en France. Selon le Docteur Gary Hartstein, ancien médecin en chef de la Fédération Internationale de l’Automobile qui s’exprime à ce sujet sur son blog, l’espoir de le voir se réveiller chute au fil des jours et il est désormais “de plus en plus improbable que Michael Schumacher n’émerge de manière significative“.
Selon le dernier communiqué de l’hôpital grenoblois, le champion de F1 aurait perdu 25% de son poids originel : “Heureusement, les conséquences de cet amaigrissement ne sont pas dramatiques, du moins dans l’immédiat“, commente le Dr Hartstein. “Pour être clair, un patient dans le coma n’a pas besoin de ses muscles… à l’exception du diaphragme. Le diaphragme, constamment en activité comme le coeur, résiste mieux que les autres muscles du corps à l’atrophie musculaire mais n’en est néanmoins pas épargné”, précise-t-il.
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Un coma prolongé et une assistance respiratoire qui donnent peu d’espoir
En ce qui concerne l’assistance respiratoire, le médecin indique que “le recours à l’assistance respiratoire demeure le meilleur moyen d’observer les dégâts de l’atrophie musculaire au niveau du diaphragme”. Or, si la respiration de Michael Schumacher est bel et bien régulée par un mécanisme artificiel, alors le diaphragme doit probablement être endommagé.
Pour le Dr Hartstein, le coma de Michael Schumacher pourrait être qualifié de “coma prolongé”. “Or, plus un patient se maintient dans un état végétatif, plus ses chances de réveil diminuent et plus les risques de conséquences graves augmentent en cas de réveil…” Avant de conclure, pessimiste, que “le patient plongé dans un coma prolongé/végétatif meurt généralement dans les mois suivants, voire, dans les cas exceptionnels, quelques années plus tard. La survie dépend de nombreux facteurs, dont la qualité des soins hospitaliers, mais la plupart des patients décèdent d’infections urinaires ou respiratoires”. Rien d’optimiste dans tout ça.