Meurthe-et-Moselle : une octogénaire décède après avoir été agressée chez elle 10 jours plus tôt
Le 27 janvier dernier, une femme de 84 ans est morte à l'hôpital dix jours après avoir été agressée à son domicile de Xirocourt, en Meurthe-et-Moselle. Pour l'heure, le lien de cause à effet n'est pas établi.
Le lundi 27 janvier dernier, Mauricette Ruyer, 84 ans, est décédée à l’hôpital après avoir été agressée à son domicile de Xirocourt, en Meurthe-et-Moselle, dix jours plus tôt. Vosges Matin relate ainsi que dans la nuit du 16 au 17 janvier 2020, une ou plusieurs personnes s’étaient introduites au domicile de cette octogénaire qui vivait seule depuis le décès de son époux en 2012. Les faits n’avaient été découverts que le lendemain matin suite à l’alerte d’un voisin qui avait remarqué des traces d’effraction.
Agressée dix jours plus tôt, l’octogénaire avait retrouvé un état de santé stable
Mercredi matin, le procureur de la République de Nancy François Pérain a déclaré que lorsque les gendarmes avaient investi les lieux, ils avaient remarqué « des signes de fouille superficielle au rez-de-chaussée, notamment dans la cuisine », et entendu « des râles au premier étage ». C’est là, sur le sol de la chambre, que l’occupante avait été découverte, « blessée au visage ». Les secours étaient ensuite intervenus pour prendre en charge l’octogénaire et la conduire au CHU de Brabois. Sa mâchoire avait été fracturée. Opérée dans la soirée, Mauricette s’était vu prescrire « une ITT de 10 jours » « et son état de santé était stabilisé ».
Pas de lien de causalité établi au terme de l’autopsie
Trois jours après la disparition de l’octogénaire, une information judiciaire a été ouverte contre X pour « meurtre » et « violation de domicile ». Le médecin légiste ayant conduit l’autopsie n’a pas établi « un lien de causalité certain entre les blessures non létales et le décès ». Des examens complémentaires sont actuellement menés pour vérifier ce premier constat, et la Brigade de recherches (BR) ainsi que la Section de recherches (SR) de gendarmerie de Nancy ont été chargées de l’enquête. Le procureur Pérain souligne que « cette affaire est distincte » de deux récentes agressions « de personnes âgées dans le Toulois. Et aucun recoupement avec ces deux agressions n’est actuellement effectué ».