Meurthe-et-Moselle : une femme mise en examen pour le meurtre de son conjoint
Une dispute aurait éclaté dans le couple sous fond de consommation d'alcool. La suspecte a déjà été condamnée en 2020 pour des violences sur sa fille. C'est cette dernière qui a d'ailleurs alerté la gendarmerie.
Après avoir elle-même été victime des coups de sa mère, la fille de cette femme de 47 ans a une nouvelle fois dû faire intervenir la police pour la violence de sa mère. Cette fois, les choses sont allées encore plus loin dans l’horreur puisqu’un homme de 54 ans a perdu la vie, vraisemblablement suite aux coups portés par sa compagne.
Sous fond d’alcool
Ce sont nos confrères de France Bleu Lorraine qui relaient l’information. Les faits se sont déroulés dans la commune de Tonnoy dans le sud-est de Nancy (Meurthe-et-Moselle) ce vendredi 24 septembre. En fin de matinée, les gendarmes sont appelés par une femme qui leur indique qu’une violente dispute vient d’éclater dans le logement familial.
Les gendarmes arrivent rapidement sur place et découvrent le corps sans vie d’un homme de 54 ans gisant sur le sol de la cuisine. Sa compagne, une femme de 47 ans, est interpellée, visiblement en état d’ivresse.
Alors que les premières constatations font état de nombreuses traces de coups sur le corps de la victime, la compagne a été placée en garde à vue. Lors de son audition, elle a reconnu qu’une violente dispute avait éclaté dans le couple suite à une soirée trop arrosée. La femme de 47 ans aurait été giflée par son compagnon qui est tombé au sol. Cette dernière en aurait alors profité pour le rouer de coups de pied. Selon le parquet de Nancy en charge du dossier, les chaussures de la prévenue étaient en effet pleines de sang.
Violence sur sa fille
Les enquêteurs ont également découvert que le couple était défavorablement connu de la justice pour des problèmes de violences conjugales sous fond d’alcoolisme. La suspecte avait par ailleurs fait l’objet d’une condamnation en mai 2020 pour des violences sur sa fille âgée de 17 ans au moment des faits. Elle a été placée en détention provisoire et était sous le coup d’une peine de prison avec sursis de 3 mois suite à cette première affaire.