Meurthe-et-Moselle : un an avec sursis pour avoir frappé sa fille au motif qu’elle se maquillait
Le tribunal judiciaire de Val de Briey a récemment condamné un homme de 41 ans à un an de prison avec sursis. Ce père de famille était jugé pour avoir frappé, à l'aide d'une ceinture, sa fille de 14 ans au motif qu'elle se maquillait avant d'aller au collège.
Les faits remontent au jeudi 6 mai dernier. Ce jour-là, vers 15h40, une adolescente de 14 ans s’était présentée au commissariat de Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle. Elle affirmait que son père l’avait frappée à quatre reprises au motif qu’elle se maquillait avant de se rendre au collège. La jeune fille parlait d’un paternel “très nerveux”, comme écrit par Le Républicain Lorrain, et qui serait allé jusqu’à enrouler la ceinture autour de sa gorge, sans toutefois la serrer. Selon les dires de l’adolescente, elle était violentée depuis mai 2019.
Accusé de violences sur sa fille, il affirme qu’elle “tire tous les jours sur la corde”
L’homme de 41 ans a récemment été jugé devant le tribunal judiciaire de Val de Briey dans le cadre d’une comparution immédiate. “J’aime ma fille. Je regrette mon attitude. J’ai honte de moi”, a commencé par déclarer le prévenu, avant d’évoquer une machination : “Je lui ai mis un seul coup de ceinture et une petite claque derrière la tête. C’était un trop-plein. Ma fille tire tous les jours sur la corde. Le reste, c’est du rajout ! Je pense que c’est sa sœur ou sa demi-sœur qui lui ont dit de dire ça. Ça fait des années qu’elles veulent me voir enfermé.”
L’adolescente est partie vivre chez sa mère
Il est à souligner que, chacun de leur côté, le père et la fille avaient reconnu auprès des enquêteurs qu’en temps normal, ils s’entendaient bien. Alors que dix-huit mois de prison dont six avec sursis avaient été requis à son encontre, le quadragénaire a été condamné à un an d’emprisonnement avec un sursis probatoire de deux ans. L’homme devra en outre se soigner, trouver un travail, suivre un stage de responsabilisation et ne plus entrer en contact avec sa fille. Ce dernière a, pour sa part, choisi d’aller vivre chez sa mère, à 900 km de son précédent domicile.