Meurthe-et-Moselle : soupçonnée d’avoir poignardé son fils de 10 ans et tenté de droguer son époux
Dans la nuit de samedi à dimanche à Villers-lès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle, une femme de 40 ans a été interpellée pour avoir poignardé son fils de 10 ans et tenté de droguer son époux. Elle avait absorbé alcool et médicaments.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du samedi 5 au dimanche 6 décembre derniers à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle). Il était aux alentours de quatre heures du matin quand une femme de 40 ans est entrée dans la chambre de son fils de 10 ans avec un couteau de cuisine à la main. Ce sont les cris du petit garçon qui ont réveillé son père et permis à ce dernier d’éviter l’irréparable. L’Est Républicain relate ainsi que l’enfant présentait deux plaies au niveau du cou et du thorax. Des blessures toutefois sans gravité.
Elle aurait tenté de droguer son époux avec une pipette
Prise en charge par les secours et transportée à l’hôpital d’enfants de Nancy-Brabois, la victime n’encourt pas de danger vital comme l’a indiqué le procureur de la République à Nancy François Pérain. Après avoir été maîtrisée par son époux, la quadragénaire a été interpellée. Elle était alors particulièrement agitée et “dans une grande confusion mentale” d’après le procureur. Environ une heure plus tôt, elle aurait tenté de droguer son époux via une pipette insérée dans sa bouche. La femme lui avait prétendu qu’il s’agissait “d’un décontractant pour mettre fin à ses ronflements”. Après avoir refusé cette pipette, l’homme était parti poursuivre sa nuit dans le salon.
Le chat, retrouvé mort, aurait été empoisonné
Il a été établi que la mise en cause avait absorbé alcool et médicaments peu avant les faits. Placée en garde à vue puis conduite à l’hôpital central de Nancy, la quadragénaire a ensuite vu sa garde à vue levée, son état s’étant en effet révélé incompatible ce régime. Elle a depuis été hospitalisée d’office en psychiatrie. Les autorités l’entendront dès que son état le permettra. Alors que l’enquête va notamment s’attacher à établir ce qui se trouvait dans la pipette, le chat de la famille a été retrouvé mort, “apparemment […] empoisonné”. Le même liquide pourrait ainsi avoir été utilisé dans les deux cas.