Meurthe-et-Moselle : des locataires braqués et séquestrés par une bande armée
Jeudi soir à Villers-lès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle, les locataires d'un appartement ont été braqués et séquestrés par une bande armée. L'une des victimes, réfugiée sous un canapé, a pu alerter un tiers avec son téléphone portable.
La scène a eu lieu jeudi soir dans un appartement de Villers-lès-Nancy, en Meurthe-et-Moselle. Les locataires des lieux ont été séquestrés et braqués par des individus armés. Nos confrères de L’Est Républicain rapportent que c’est l’une des deux victimes, la plus jeune réfugiée sous un canapé, qui a réussi a donner l’alerte avec son téléphone portable. La tierce personne ainsi prévenue a à son tour contacté la police.
Séquestrés et braqués : une victime donne l’alerte avec son téléphone
Il était vers 20h30 quand les forces de l’ordre sont intervenues. Une résidente raconte être restée chez elle par mesure de sécurité : “La police nous a conseillé de ne pas sortir, car ça pouvait être dangereux”. Et d’ajouter : “Je crois qu’ils ont plaqué des gens au sol. J’ai très peur maintenant, ici. Il y a souvent des va-et-vient suspects les nuits dans le bâtiment, des cris…” C’est vers le 1er étage que les autorités se sont dirigées. Une porte d’apparence blindée les séparait des braqueurs et de leurs victimes. Après avoir investi le logement, les policiers ont appréhendé et menotté au moins deux individus, et ce sans qu’aucun coup de feu ne soit émis. Deux armes de poing ont de même été saisies. Les deux suspects ont ensuite été placés en garde à vue.
Au moins deux individus appréhendés
L’autre victime, un homme d’une cinquantaine d’années, est apparue légèrement blessée mais aussi particulièrement choquée par les évènements. Prise en charge par les pompiers, elle a été conduite dans l’ambulance sur une chaise roulante avant d’être évacuée en direction des urgences de l’hôpital central. Ce quinquagénaire devait ainsi y être soumis à des examens de contrôle. L’enquête depuis ouverte est appelée à répondre à plusieurs interrogations, notamment sur la raison de cette séquestration et le temps qu’elle a duré. Selon un riverain, l’hypothèse “d’une histoire sur fond de drogue” ne serait pas folle.