Meurthe-et-Moselle : 15 ans de réclusion criminelle pour avoir défenestré une camarade de sa fille

Mardi, la cour d'assises de Meurthe-et-Moselle a condamné une mère de famille à 15 ans de réclusion criminelle pour avoir, en novembre 2016, défenestré une adolescente de 15 ans. Celle-ci était une camarade de sa fille, laquelle lui avait demandé de la venger.

Mardi, la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle a condamné une mère de famille de 15 ans de réclusion criminelle pour avoir, le 9 novembre 2016, défenestré une camarade de classe de sa fille. La victime avait survécu à sa chute, et en garde aujourd’hui des séquelles. BFMTV.COM rapporte que selon le témoignage de l’adolescente alors âgée de 15 ans, la mère de sa camarade avait commencé par l’attirer à son domicile de Vandœuvre-lès-Nancy, au quatrième étage d’un immeuble. La quinquagénaire aurait ensuite tenté de l’étrangler avec un foulard, avant de précipiter l’adolescente dans le vide après que celle-ci s’était échappée près de la fenêtre. D’après la victime, la mère de sa camarade lui avait fait lâcher prise alors qu’elle tentait de s’accrocher aux boiseries.

Adolescente poussée dans le vide : sa camarade avait demandé à sa mère de la venger

Des témoins de la scène attestent que la mère de famille n’avait rien tenté pour empêcher la jeune fille de faire une chute de 11 mètres. Victime de plusieurs fractures, l’adolescente garde encore des séquelles de cette défenestration. Il est apparu que trois jours avant les faits, la fille de la quinquagénaire, 16 ans à l’époque et vivant dans un foyer, avait demandé à cette dernière de la venger. La mère de famille, qui entretenait une relation fusionnelle avec sa fille, aurait accepté cette requête.

15 mois de prison ferme pour la fille

Pendant le procès, la prévenue a nié les faits, expliquant que la camarade de sa fille avait chuté après avoir voulu échapper à une tentative de braquage chez elle. Il est à noter que la fille de l’accusée, qui serait « capricieuse » et « hyper puissante envers sa mère » selon l’Aide sociale à l’enfance, a elle aussi été condamnée par la justice. Reconnue coupable de « menaces de mort et offre de commettre un assassinat » par le tribunal pour enfants, elle a ainsi écopé de 30 mois de prison dont 15 avec sursis.