Metz : un homme recherché après qu’il a touché l’arme d’un militaire
Samedi à Metz, un homme a touché l'arme d'un militaire de l'opération Sentinelle avant de disparaître dans la foule. Une enquête a été ouverte pour notamment identifier l'individu et comprendre son geste.
À l’heure où sont rédigées ces lignes, le geste ne semble pas encore s’expliquer de manière explicite. On sait en tout cas que samedi soir dans le centre-ville de Metz, aux alentours de 22h45, un homme âgé d’une vingtaine d’années a touché l’arme d’un militaire engagé dans l’opération Sentinelle.
Le militaire en question faisait partie d’une patrouille assurant la sécurité des environs de la cathédrale de Metz. Une foule riche de plusieurs milliers de personnes s’était rassemblée sur les lieux pour assister au festival culturel “Constellations”.
Une enquête ouverte pour identifier l’homme ayant touché l’arme
Cité par L’Express, un policier a déclaré que “le gars, vraisemblablement ivre, s’est approché des militaires en surveillance et a voulu se saisir de l’arme par le canon. Il a été repoussé immédiatement et leur a même souri”. Après cette tentative ratée, le jeune homme a disparu dans la foule.
Il est précisé qu’aucun tir n’a été observé ni blessé à déplorer. Le procureur de la République Christian Mercuri a indiqué qu’“une enquête a été ouverte pour identifier l’individu” et, vraisemblablement, l’interpeller. Il possède des tatouages au niveau des avant-bras et portait des vêtements sombres lors de l’incident. Les autorités cherchent également à identifier la femme qui l’accompagnait.
Davantage une “mauvaise plaisanterie” pour la sous-préfète
M. Mercuri a ajouté qu’“aucune parole n'[a] été échangée, ni aucune revendication formulée” par le jeune homme avant de s’enfuir.
La sous-préfète de permanence Béatrice Blondel a pour sa part plaidé dimanche pour une mauvaise blague tout en tentant de désamorcer l’hypothèse d’un acte purement malveillant :
“Il s’agit d’une personne qui participait à cette manifestation [le festival Constellation] qui a touché, pas saisi, le canon de l’arme d’un militaire, probablement pour faire une mauvaise plaisanterie. Mais ce n’était pas du tout une agression, ni une tentative d’extorsion de l’arme”.