Ménopause : pensez à surveiller votre taux de cholestérol
Pour une femme ménopausée, le taux de cholestérol peut augmenter significativement. Il va donc falloir le surveiller. Explications.
Rassurons immédiatement : la ménopause est un phénomène totalement naturel qui se produit de manière varié selon les femmes lorsque les menstruations s’arrêtent définitivement, le plus souvent entre 45 et 55 ans.
La ménopause est un phénomène totalement naturel
Durant cette période, le taux d’œstrogènes (hormones féminines) va baisser et entrainer plusieurs changements dans l’organisme pour la plupart indétectables (souvent une prise de poids) mais le taux de cholestérol peut lui augmenter fortement. Il faudra également être beaucoup plus vigilant car le risque de développer des maladies cardio-vasculaires augmente.
LDL appelé le “mauvais” cholestérol
L’étude des scientifiques de l’université de Jyväskylä (Finlande), montre que la ménopause était associée à des changements dans les niveaux de 85 métabolites, avec jusqu’à 11% d’augmentation du cholestérol à lipoprotéines de basse densité, ou LDL, également appelé “mauvais” cholestérol. “Cette étude établit un lien entre les changements hormonaux pendant la ménopause et les altérations métaboliques qui favorisent les maladies cardiaques“, ajoute l’un des chercheurs.
Le risque de développer des maladies cardio-vasculaires augmente
Mesdames, il vous faudra désormais consulter et contrôler régulièrement votre pression artérielle, votre diabète et votre cholestérol. Faire du sport est également vivement conseillé tout comme l’attention portée à votre hygiène de vie qui devra comporter un volet ‘alimentation équilibrée’ (tentez de consommer des stérols végétaux dans votre alimentation – huiles végétales, noix, céréales et légumineuses).
Faire du sport est vivement conseillé
Une nouvelle étude réalisée par l’université d’État de Pennsylvanie prouve que consommer entre 50 grammes et 100 grammes de prunes (mirabelle, la quetsche, la reine-claude et la prune d’Ente) chaque jour pendant au moins 6 mois permettrait de combattre la perte osseuse provoquée par les bouleversements hormonaux de la ménopause.