Menaces, cris, fessées… Une campagne d’information contre les violences éducatives ordinaires
C'est l'association StopVEO qui lance cette campagne, proposant également un kit à destination des pédiatres, médecins généralistes et médecins de PMI.
Alors que se profile la prochaine Journée de la non-violence éducative le 30 avril, l’association StopVEO (pour violences éducatives ordinaires) lance une campagne d’information contre ce qui constitue un premier pas vers la maltraitance des enfants. À savoir fessées, menaces et cris, entre autres.
Une loi qui tarde à être promulguée
Gilles Lazimi, médecin généraliste et coordinateur de cette campagne indique : “Nous attendons toujours avec impatience l’inscription à l’agenda du Sénat de la loi de Maud Petit soutenue par le gouvernement, votée à l’unanimité moins une voix le 30 novembre 2018”.
Cette loi vise à inscrire dans le Code civil, à l’article lu lors des mariages, que “l’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques”.
Un outil pour les professionnels de santé
“Humilier, faire peur, faire mal, faire souffrir, ce ne sont pas des modes d’éducation, ce sont des violences”, pointe la brochure mise à disposition, ainsi qu’une affichette, des professionnels de santé et de la petite enfance.
““Les violences éducatives, c’est grave Docteur ?”, est un outil composé d’une affiche et de dépliants, lesquels seront mis à disposition des familles chez les médecins et les professionnels de santé.” #stopVEO #JNVE #JournéeDeLaNonViolenceÉducative https://t.co/koRX3Iq3HI
— Stop à la VEO ! (@StopVEO) April 15, 2019
StopVEO rappelle que “75 % des maltraitances ont débuté dans un contexte de punitions corporelles ayant escaladé dans la maltraitance”. Mais aussi, que “de nombreuses études ont prouvé les méfaits pour la santé et l’inefficacité” de ces violences physiques ou psychologiques.