Mélanome : le nombre de grains de beauté sur le bras droit, indicateur de risques
Cette information médicale, si elle semble curieuse, est pourtant tout à fait sérieuse : des chercheurs britanniques ont établi un lien entre le nombre de grains de beautés présents sur le bras droit, et le risque de développer un mélanome, ce cancer de la peau.
Le British Journal of Dermatology relaie les conclusions d’une étude aussi déroutante que sérieuse : si votre bras droit comporte plus de onze grains de beauté, vous présentez a priori un risque accru de développer un cancer de la peau.
Ce moyen très aisé et rapide permettrait ainsi de détecter plus vite les risques, et donc de les prévenir plus efficacement.
Grains de beauté sur le bras droit : le cadre de l’étude
Ce sont des chercheurs du King’s College de Londres qui sont à l’origine de ce moyen original de détecter un éventuel mélanome. Pour parvenir à ce résultat, ils ont passé au crible les données médicales de 3.594 jumelles résidant au Royaume-Uni. Ont été recensés le nombre de grains de beauté observables en 17 parties du corps, mais aussi “le type de peau, de cheveux, la couleur des yeux et la présence ou non de tâches de rousseur”, indique Slate.fr.
Deuxième étape : la comparaison de ces données avec quelque 400 sujets, hommes et femmes confondus et atteints d’un mélanome.
Une détection plus aisée du risque de mélanome
Dans le détail, et c’est le quotidien britannique The Independent qui nous en informe, “les personnes comptant plus de 7 grains de beauté sur leur bras droit avaient 9 fois plus de risques de compter plus d’en compter plus de 50 sur l’intégralité du corps. Ceux qui en comptent plus de 11 sur le même bras peuvent en avoir plus de 100 au total”. Et ce nombre de 100 est un “prédicateur fort” de survenance de ce cancer particulièrement agressif.
Pour Simone Ribeiro, auteur principal de l’étude et chercheur au département épidémiologie génétique, “cette découverte pourrait avoir un impact significatif sur les premiers soins, permettant aux médecins généralistes d’estimer de manière plus précise et rapide le nombre total de grains de beauté présents rien qu’avec une partir du corps. Cela signifierait que plus de patients à risque de mélanomes pourraient être identifiés et suivis”.