Marseille : sortie de son véhicule pour remplir un constat, elle se fait écraser par l’autre automobiliste
Dans la nuit de samedi à dimanche à Marseille, une femme d'une soixantaine d'années a été mortellement écrasée par un automobiliste alors qu'elle était sortie de son véhicule pour effectuer un constat.
Le drame s’est produit dans la nuit du samedi 1er au dimanche 1 juillet dans le XVe arrondissement de Marseille. Une femme âgée d’une soixantaine d’années y est ainsi décédée après avoir été écrasée par un automobiliste. La victime venait de sortir de son véhicule afin d’effectuer un constat.
Ce sont nos confrères de La Provence qui rapportent l’information. Tout semble commencer aux alentours d’1h00 lorsque à un feu rouge situé sur le boulevard du capitaine Gèze, dans le quartier des Arnavaux, le conducteur d’une Renault Scenic heurte une Ford Fiesta.
Il aurait heurté une voiture avant d’en écraser la conductrice
Si le premier n’avait possiblement pas l’intention de s’expliquer sur son geste, l’automobiliste ayant subi le choc est quant à elle sortie de son véhicule afin de dresser un constat. Sans que l’on sache précisément s’il était bien conscient de la présence devant lui, l’individu a démarré avec sa voiture et écrasé l’autre conductrice de 62 ans.
Le suspect n’avait apparemment pas de permis de conduire
Vraisemblablement prévenus par des témoins de la scène, les marins pompiers ont été appelés à intervenir dans le but de porter secours à la victime, en arrêt cardio-respiratoire à leur arrivée. Des efforts s’étant révélés vains, la sexagénaire ayant ainsi succombé à ses blessures vers 1h50. Quant à l’automobiliste suspecté de l’avoir écrasée, il a pris la fuite.
On ignore s’il fait depuis l’objet d’actives recherches de la part des forces de l’ordre, même si l’ouverture d’une enquête par la Sûreté départementale apparaît attester d’investigations notamment dirigées dans cet objectif. Toujours est-il qu’au moment des faits, le suspect ne disposait apparemment pas de permis de conduire, et son véhicule présentait semble-t-il de même de fausses plaques d’immatriculation. Tout autant d’éléments laissant à penser que la victime se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.