Marseille : une invasion de rats fait fermer une école maternelle
Lundi, une école maternelle de Marseille a été fermée suite à la découverte de rats à l'intérieur de l'établissement. Une dératisation était censée avoir lieu dans la même journée.
Les 146 enfants scolarisés à l’école maternelle Rose Val Plan, dans les quartiers nord de Marseille, n’ont eu d’autre choix que de rentrer au domicile familial après la découverte, dans l’établissement, d’un certain nombre de rats. Les rongeurs ont été découverts par le personnel dans le bureau de la directrice, plusieurs salles de classe ainsi que dans les toilettes.
Conséquemment au constat de cette invasion, il a été décidé de fermer en urgence, lundi matin et après-midi, les portes de l’école maternelle. Les services de la mairie étaient censés intervenir le même jour en début d’après-midi dans le cadre d’une dératisation. En attendant, la situation a inquiété voire excédé les familles des petits écoliers, estimant ainsi être délaissées par la ville.
Invasion de rats à Marseille : des rongeurs dans les toilettes
Sans qu’il soit forcément question de rats, nos confrères de France Soir rappellent qu’en début d’année, une enseignante de la cité phocéenne avait dénoncé via une lettre ouverte ses conditions de travail. Il se sera avéré que plusieurs écoles maternelles et élémentaires affichaient effectivement un caractère vétuste.
Sur ordre de l’État, la mairie aura alors lancé sans délai un chantier sur les établissements concernés, et ce afin d’offrir en environnement sain aux 76.000 élèves de ces écoles. Des travaux au coût rapporté de cinq millions d’euros.
Le constat d’écoles vétustes en début d’année
La problématique de rats vivant au contact d’être humains se pose également au nord de la France. Le mois dernier, on apprenait ainsi qu’un détenu de la prison de Sequedin (Hauts-de-France) avait saisi la justice pour dénoncer ses conditions de détention et plus particulièrement la présence de rongeurs lui faisant craindre pour sa santé.
Aux dernières nouvelles, il ne se douchait plus et avait des difficultés à dormir la nuit. Plus tôt, la prison de Fresnes (Île-de-France) avait dû être dératisée après l’assignation en justice de l’État par l’Observatoire International des Prisons (OIP).