Marseille : un homme agressé se réfugie dans une école
Mardi après-midi dans XIe arrondissement de Marseille, un individu pris dans une rixe s'est réfugié dans l'enceinte d'une école maternelle. Des cellules d'aide psychologique étaient prévues en ce mercredi pour la prise en charge des élèves et du personnel.
Les faits se sont déroulés mardi dans le XIe arrondissement de Marseille. Dans le courant de l’après-midi, les forces de l’ordre sont alertées par des témoins disant avoir entendu des coups de feu non loin de l’école Air-Bel. D’après le personnel de l’établissement, un groupe d’individus s’en seraient physiquement pris à une personne de sexe masculin près de l’école.
La victime, rapportent nos confrères du Figaro se basant sur des témoignages reccueillis par la police, aurait été frappée par la crosse d’une arme de poing. Un tir aurait ensuite été mis en l’air, supposément avec la même arme. Craignant vraisemblablement pour sa vie, l’homme visé s’est réfugié dans l’école.
Il se réfugie dans une école et en repart avant l’arrivée des autorités
Le personnel qui a accueilli cette personne, laquelle affichait alors un teint livide, lui a offert un verre d’eau pour l’aider à se remettre de ses émotions. La police et les pompiers ont été appelés à intervenir sur place, mais à leur arrivée, la victime de la rixe avait déjà quitté les lieux.
En dépit du coup de feu tiré plus tôt, les autorités n’ont découvert aucune douille que ce soit à l’intérieur de l’établissement scolaire ou de ses alentours.
Une cité sensible où sévit le trafic de drogue
Mardi soir par voie de communiqué, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a confirmé que des cellules psychologiques allaient être mises en place le lendemain “pour accompagner les enfants et le personnel qui auraient pu être choqués par cet acte isolé”.
Et d’ajouter avoir “immédiatement exigé le renforcement de la sécurité aux abords de l’établissement pour permettre aux élèves et aux professeurs de reprendre leurs activités dans les meilleures conditions et les plus brefs délais”. Une source proche du dossier a quant à elle indiqué que l’école se situe dans une cité sensible où a cours le trafic de drogue.