Marseille : un ado poignardé dans un état critique
Mardi soir dans le IIIe arrondissement de Marseille, un adolescent de 17 ans a été poignardé à plusieurs reprises. Son pronostic vital est depuis engagé et ses deux agresseurs présumés d'avoir été placés en garde à vue.
Les faits remontent à mardi soir et se sont déroulés entre le boulevard Guigou et la place Burel à la Belle de Mai, située dans le IIIe arrondissement de Marseille. Un adolescent âgé de 17 ans se trouvait avec son frère de 16 ans lorsqu’une bagarre a éclaté entre deux autres frères et ces mineurs.
Si nos confrères de France Bleu laissent entendre que les circonstances précises de la rixe n’ont pas été publiquement communiquées, il nous est cependant rapporté, par la préfecture de police, qu’il aurait été question d’une “querelle de voie publique”.
Rixe à Marseille : une “querelle de voie publique” blesse grièvement un ado
Durant cette bagarre, l’ado de 17 ans a été touché par plusieurs coups de couteau qui l’ont grièvement blessé. Les marins-pompiers de Marseille ont assuré sa prise en charge et le jeune homme a été transporté à l’hôpital nord de la ville. Il se trouve aux dernières nouvelles dans un état critique.
Quant à ses deux agresseurs présumés, ils se sont rendus vers 22h00 et de leur propre chef au commissariat nord de Marseille. Ces frères ont été placés en garde à vue et, un peu plus tôt dans la journée, faisaient encore l’objet d’un interrogatoire. L’enquête lancée pour faire toute la lumière sur cette affaire a été confiée à la brigade criminelle de la sûreté départementale.
Trois jours après un énième règlement de comptes
Les règlements de comptes se suivent et sont dernièrement souvent localisés à Marseille. Bien que l’on ignore à l’heure actuelle si les faits relatés plus haut s’expliquent par des représailles, il s’avère que cela a bien été le cas de la fusillade survenue le week-end dernier dans une cité marseillaise et qui aura fait trois morts et tout autant de blessés légers. À cette occasion, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait assuré que “la République rattrapera les auteurs de ces crimes”.