Mars : L’étrange faisceau lumineux expliqué par la NASA
La NASA a tenu à s'exprimer afin de calmer les rumeurs au sujet du faisceau lumineux observé dans un cliché rapporté par le robot Curiosity.
En ce début de semaine, un étrange cliché en provenance du robot Curiosity a beaucoup fait parler de lui, remettant sur la table l’éventuelle existence d’une quelconque forme de vie sur Mars. Sur le cliché, on pouvait en effet apercevoir un faisceau lumineux émis depuis la surface de la planète rouge. Rapidement, Internet s’enflammait devant cette “preuve évidente qu’il y a une vie intelligente sous la terre qui utilise la lumière de la même manière que nous.”
Suite aux nombreuses réactions qu’on suscité la publication de cette photo, l’Agence Spatiale Américaine a publié un communiqué pour calmer les différentes rumeurs diffusées. Selon la NASA, cette lumière mystérieuse serait donc un simple “reflet de la lumière du soleil sur des roches ou des rayons cosmiques frappant le détecteur de la caméra“. Selon Justin Maki, scientifique du Jet Propulsion Lab de la NASA et responsable de l’équipe qui a fabriqué la caméra de Curiosity, ces explications sont plus que probables et l’homme tente d’ailleurs de se prémunir face à d’autres rumeurs fantaisistes : “Dans les milliers d’images que nous recevons de Curiosity, nous en voyons avec des points brillants quasiment toutes les semaines.”
De nouvelles explorations sont prévues
Justin Maki a par ailleurs tenu a expliquer que “normalement, on peut rapidement déterminer la source probable d’un point brillant dans une image en fonction de son apparition ou non dans les clichés des deux objectifs de la caméra“. Mais dans le cas présent, cela semble moins évident, en raison d’un angle mort de la seconde caméra le premier jour où ces images ont été prises.
Les scientifiques de Curiosity ont quoiqu’il en soit prévu de faire de nouvelles explorations au point “Kimberley” à l’aide des instruments du robot, ainsi que plus tard sur les affleurements des pentes du Mont Sharp, situé à l’intérieur du cratère Gale. Ces nouveaux mouvements permettront de collecter d’avantage de données sur l’environnement passé de Mars qui était propice à la vie.