Maroc : une fusillade dans un café de Marrakech fait un mort et deux blessés
Jeudi soir au Maroc, une fusillade a éclaté dans un café de Marrakech, faisant un mort et deux blessés. La piste privilégiée par les enquêteurs est désormais celle du règlement de comptes, alors que six suspects ont d'ores et déjà été arrêtés.
Le drame est survenu jeudi soir dans un café de Marrakech (Maroc) situé au sein d’un quartier très prisé des touristes. Un homme a été tué et deux autres personnes blessées après que deux individus, au visage dissimulé par une cagoule, leur ont tiré dessus. La première victime, touchée à la tête, est morte sur le coup, et les deux autres d’avoir reçu des éclats de balles.
Le lendemain, rapporte Le Figaro, les autorités marocaines ont annoncé une sensible évolution des recherches. Dans un communiqué signé de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), on apprend ainsi que la police judiciaire de Marrakech est parvenue à « arrêter six personnes à Casablanca pour leur implication présumée dans l’assassinat avec préméditation ».
Fusillade à Marrakech : le principal suspect était déjà recherché
La DGSN ajoute que le principal suspect dans cette affaire était « recherché pour blanchiment d’argent, trafic international de drogue et extorsion ». Il ne fait toutefois pas partie des personnes ayant été arrêtées dans le cadre de cette fusillade, et les investigations se poursuivent afin d’établir sa localisation.
Le communiqué de la DGSN poursuit en indiquant que l’acte commis jeudi soir « est directement lié à un réseau criminel ayant des ramifications dans certains pays européens ».
L’hypothèse privilégiée du règlement de comptes
Alors que les enquêteurs privilégient l’hypothèse du règlement de comptes, mettant ainsi un frein aux rumeurs d’attentat terroriste, il semblerait que les auteurs de la fusillade n’aient pas abattu la personne qu’ils souhaitaient initialement atteindre.
C’est en tout cas ce qu’a affirmé la chaîne publique 2M sur son site internet. La victime en question, âgée de 26 ans et qui suivait des études de médecin, se trouve être le fils du président du tribunal de Béni Mellal. S’il avérait que les deux assaillants cagoulés aient tué le jeune homme par erreur, l’enquête aura à rapidement déterminer l’identité de la véritable cible de manière à pouvoir assurer sa sécurité.