Maroc : démission du présidnt du RNI Salaheddine Mezouar
Le président du RNI Salaheddine Mezouar a décidé de démissionner de son poste, s'estimant ainsi tel un responsable majeur dans le scor réalisé par le parti politique marocain aux législatives.
Dimanche en fin de journée au bureau politique du RNI (Rassemblement national des indépendants, parti politique du Maroc), son président Salaheddine Mezouar a annoncé sa démission. Si cette dernière est « actée », le bureau politique ne l’a cependant pas acceptée, tout comme il n’aurait pas été en mesure de la refuser.
Au lendemain de cette annonce, Salaheddine Mezouar a déclaré au site Médias 24 avoir pris « une décision mûrement réfléchie ». Laquelle va donner lieu à la tenue d’un congrès extraordinaire appelé à examiner cette démission et établir la suite à y donner.
Salaheddine Mezouar : sa démission pas acceptée
Un rendez-vous qui ne semble toutefois pas pressenti pour intervenir dans les prochains jours, comme l’a ainsi indiqué le possible futur-ex-président du RNI : « Il faudra attendre la fin de la COP22 et donc décembre serait une bonne date ». Quant à la raison expliquant son choix de quitter la présidence du parti, Salaheddine Mezouar mentionne le résultat obtenu par ce dernier aux législatives :
« Le RNI n’a pas eu le résultat qu’il méritait, le vote ne reflète pas l’apport à l’action gouvernementale. Cette action a profité à un seul parti et ce n’est pas juste. Notre parti a eu un apport décisif sans lequel le bilan gouvernemental n’aurait jamais été ce qu’il est. J’assume donc cet échec. »
Le président du RNI « assume » l’échec aux législatives
Concernant les éventuelles alliances allant pouvoir se dessiner conséquemment aux conclusions de ces élections, Salaheddine Mezouar considère que le moment n’est pas encore venu de se prononcer : « Il y a eu une explication au sein du bureau politique. Il ne faut pas inverser les choses : il faut attendre que Sa Majesté charge une personnalité de constituer un gouvernement et que cette personnalité nous sollicite. Là, nous reviendrons vers nos instances, bureau politique et conseil national, qui auront à prendre la décision finale ».