Marineland d’Antibes : elle rédige un mot d’excuse pour que son fils n’aille pas au parc aquatique avec sa classe
Alors que la maîtresse de son fils avait prévu d'emmener la classe visiter le Marineland d'Antibes à la fin du mois, une mère de famille a fait connaître sa désapprobation du projet par un mot d'excuse rédigé à l'égard de l'enseignante.
En cette période de fin d’année scolaire, il est de coutume de lever le pied et de s’autoriser quelques activités rafraichissantes, au propre comme au figuré. Pour cette classe de CM1, il est par exemple prévu une sortie le jeudi 29 juin prochain au Marineland d’Antibes.
Et la maîtresse de la classe d’avoir fait transmettre aux parents concernés un bon d’autorisation à remplir, avec la demande d’une participation financière de 2,50 euros en cas d’accord. Pour Audrey, mère de Mani, 7 ans, scolarisé dans cette classe, le retour a été négatif.
Une mère s’indigne du traitement des animaux au Marineland
Loin de se contenter de cocher une case signifiant son refus de laisser son enfant se rendre avec ses camarades au parc aquatique, cette maman a rédigé un mot d’excuse expliquant en profondeur sa décision :
“Nous pensons qu’il n’est pas éthiquement acceptable que des dauphins et des orques qui parcourent entre 100 et 200 km/jour dans la mer soient enfermés dans des piscines et sautent dans des cerceaux. J’enseigne à mon enfant à ne pas s’émerveiller de la détresse animale. Merci de votre compréhension. Cordialement, Audrey”.
Ma non autorisation de sortie de fin d'année. Avec mon fils nous choisissons d'un commun accord d'aller nous émerveiller ailleurs ce jour là ;)#BoycottMarineland
Publié par ZOOM Thérapie sur mercredi 14 juin 2017
Un vœu de l’enfant, des dauphins vivant en liberté
Dans des propos rapportés par Le Huffington Post, la maîtresse a donné la réponse suivante à la mère de famille : “C’est votre choix, je le respecte”. Audrey, qui a fait savoir que, “d’un commun accord” avec son fils, tous deux iront s’“émerveiller ailleurs ce jour là”, ce refus s’inscrit finalement dans une volonté exprimée il y a quelques semaines par l’enfant :
“Il y a deux mois nous avons fait un jeu. Nous avons écrit une liste de huit vœux que nous aimerions voir se réaliser dans notre vie et dans le monde. L’un des siens était que les dauphins puissent vivre en liberté, et non dans des parcs. À ce moment-là, la discussion n’avait pas du tout été orientée sur ce sujet. J’aime les dauphins mais c’est loin d’être un sujet central à la maison”.