Selon une étude, marcher de manière régulière réduirait de 25% le risque, pour les femmes, de contracter un cancer du sein.
La marche est bonne pour la santé, au point de pouvoir la défendre face à ses plus grands adversaires. Parmi eux, le cancer du sein. Il y a de cela près de dix ans, une étude publiée dans la revue “Cancer, Epidemiology, Biomarkers & Prevention” avait révélé que le risque de contracter la maladie pouvait être significativement réduit par une pratique somme toute commune.
Risque de cancer du sein : une étude sur plus de 73 000 femmes ménopausées
Dans le cadre de cette enquête, rapportée par TIME.com, avait été étudiée une cohorte de 73 615 femmes ménopausées qui renseignaient leur activité physique. Et il était apparu que les femmes qui disaient marcher tous les jours avait 25% de probabilités en moins d’être touchées par un cancer du sein. Une diminution de 14% avait été relevée pour les participantes qui s’adonnaient à la marche au moins sept heures par semaine.
Une population de plus en plus sédentaire
Alpha Patel, principale signataire de l’étude et épidémiologiste principale à l’American Cancer Society, avait fait le constat d’une société devenue très casanière : “En regardant notre mode de vie aujourd’hui, [nous voyons que] nous sommes de plus en plus sédentaires en tant que population”. “Nous voyons ce qui se passe lorsque nous introduisons ces activités dans la vie quotidienne”, avait-elle ajouté. “Nous comprenons mieux le rôle de l’activité physique et de l’obésité en ce qui concerne le cancer. Des recherches antérieures ont montré les avantages de l’exercice pour la prévention du diabète et de l’obésité, mais nous en apprenons de plus en plus sur son influence sur le cancer”.
Un tiers des Américains ne ferait pas d’exercice
Alors que les experts fédéraux recommandent un minimum de 2,5 heures d’exercice à intensité modérée par semaine, moins de la moitié de la population américaine adhèrerait à la proposition, et un tiers ne ferait jamais d’exercice.