Marc Pulvar : Audrey Pulvar, émue, réagit aux accusations de pédophilie contre son défunt père
La femme s'exprime après une semaine de silence sur les lourdes accusations qui pèsent sur son père, qu'elle ne réfute pas, apportant son soutien aux victimes avec beaucoup d'émotion.
Marc Pulvar, professeur de mathématique, syndicaliste français et nationaliste martiniquais, est accusé de pédophilie. Une accusation qui peine beaucoup sa fille, Audrey Pulvar, qui n’a pas hésité à soutenir les victimes. Un drame personnel pour la femme politique qui a décidé d’aborder le sujet en interview pour France Inter, nous rapporte Télé-Loisirs.
Trois cousines d’Audrey Pulvar accusent son père de pédophilie
Ce sont trois cousines d’Audrey Pulvar qui accusent son père, Marc Pulvar, de pédophilie. La femme politique soutient les victimes et explique ne pas être présente pour répondre aux détracteurs, au micro de France Inter. Emue, Audrey Pulvar a commencé par expliquer qu’elle est « là en tant que fille d’un pédocriminel, donc fille d’un monstre, au sens actuel qu’on donne à ce moment ». Très touchée par ces révélations sur son paternel, cette dernière poursuit « vous vous demandez si vous n’êtes pas un peu un monstre vous-même. Les choses sont un peu moins simples qu’elles n’y paraissent ».
Si je me suis tue depuis 8 jours, c’est parce que pour moi l’important c’était que les victimes puissent s’exprimer. Et qu’effectivement ici, à Paris, en France métropolitaine, c’est pas ‘l’affaire Marc Pulvar’, qui est quand même l’auteur des crimes, c’est pas la parole des victimes qu’on a entendue, c’est mon nom qui a été mis en exergue. Depuis 45 ans, je sais qu’il s’est passé des choses, confusément. Quand j’avais 5 ans, 6 ans, 7 ans, il s’est passé des choses dont je sentais qu’elle n’étaient pas normales. Mes parents se sont séparés quand j’avais 5 ans, je passais les vacances d’été avec mes cousines, avec mon père, en camping, et j’étais avec une de mes cousines, et il y avait un climat que je ne comprenais pas. Ma cousine m’a même dit un jour, dans ma tête elle avait 7 ans, elle m’a dit ‘ton père met sa main dans ma culotte’. Ça m’avait tétanisée, j’avais 6 ans, et après ces souvenirs ont été cadenassés dans cerveau, pendant des années, pendant 25 ans.
Audrey Pulvar salue également la prise de parole des victimes et assure les soutenir.
Les victimes elle parlent quand elles peuvent parler, quand les conditions sont réunies pour elles. Il faut avoir la force, pas seulement le courage, avoir assez maturé les choses, pour pouvoir se les dire à soi-même, dire à haute voix ‘ça m’est arrivé’, le dire à ses parents, puis le dire à un cercle plus large… Et quand elles le disent, il faut respecter cette parole.