Manche : il avait frappé son fils de 3 ans alors qu’il visait sa compagne
Un homme de 43 ans résidant dans la Manche a récemment été condamné à six mois de prison avec sursis pour des violences commises sur sa compagne et leur fils.
La justice a récemment condamné un homme de 43 ans à six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans. Le prévenu, habitant de Cherbourg (Manche), a ainsi été reconnu coupable de violences assénées à sa compagne et leur enfant. C’est en 2015 que le couple s’était formé, avant qu’un petit garçon ne voie le jour trois ans plus tard. Mais en 2019, la femme avait commencé à éprouver des difficultés à vivre avec son conjoint, La Presse de la Manche suppose que la consommation de cocaïne de l’homme a pu peser dans la balance.
Quinze jours après la séparation, elle lui présente son fils, l’homme se montre violent
Le 26 septembre 2020, la femme se séparait de son conjoint. Mais quinze jours plus tard, et parce qu’elle ne souhaitait pas priver son fils de son père, elle s’était rendue chez ce dernier pour lui présenter son enfant. La situation avait alors dégénéré, avec la mère de famille qui avait ainsi été saisie par le col et plaquée contre le mur, tout en étant menacée de mort. Et alors qu’il s’apprêtait à décocher un coup de poing à son ex-compagne, c’est l’enfant de 3 ans qui l’avait finalement réceptionné. La mère avait ensuite pris la fuite avec son fils, poursuivie par son ex-conjoint qui était allé jusqu’à frapper du poing la voiture.
Un prévenu qui avait agi en état de récidive
Ce genre de violences était déjà connu de la victime, qui avait alerté l’association « La Belle Échappée » assistant les personnes victimes de violences. Une femme qui a perdu du poids et une facilité de sommeil depuis la peur d’être violentée. Devant la justice, le prévenu a tenté de justifier son comportement d’octobre dernier : « Elle s’est moquée de moi, elle m’a rabaissé ». Il se serait ainsi montré maladroit au moment d’appliquer de la pommade à l’enfant. Déjà condamné pour menaces de mort le 21 novembre 2017, le quadragénaire est défendu d’entrer de nouveau en contact avec la victime et l’enfant. Lors de la passation de ce dernier, la présence d’un tiers sera nécessaire. Enfin, le prévenu devra suivre des soins psychothérapeutiques sur la violence ainsi qu’un stage de responsabilisation sur les violences conjugales.