Maine-et-Loire : un ado de 15 ans meurt écrasé par un poids lourd lors de son stage
Lundi en fin d'après-midi dans le Maine-et-Loire, un adolescent de 15 ans est mort écrasé par un poids lourd sur le lieu de son stage. Les circonstances précises du drame restent à être établies.
Lundi vers 17h00 à Chemillé-Melay, commune déléguée de Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), un adolescent de 15 ans a trouvé la mort sur le lieu de son stage après avoir été écrasé par un poids lourd. Le stage se déroulait plus précisément dans l’entreprise Anjou Trucks, localisée dans la zone industrielle Les Trois-Routes.
Nos confrères de Ouest-France relatent que selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, la victime effectuait un stage au sein de cette société spécialisée dans l’entretien et la réparation de camions. Les pompiers sont rapidement intervenus pour tenter de sauver le jeune homme, originaire de Chemillé. En vain.
Ado mortellement écrasé par un poids lourd : deux témoins choqués
Deux personnes ayant assisté à la tragique scène ont été prises en charge et conduites à l’hôpital, ainsi en état de choc. Leur témoignage, dès qu’il leur sera possible de le délivrer, devrait permettre de retracer le plus fidèlement possible le fil des évènements.
Une enquête confiée à la gendarmerie
Une enquête a été ouverte et confiée à la gendarmerie afin de déterminer les circonstances exactes du drame. L’adolescent se trouvait-il là où il ne devait pas être lors d’une marche arrière du poids lourd, et ce dernier avait-il un conducteur au volant lors des faits ?
Il y a de cela une dizaine de jours dans le Val-de-Marne, un conducteur de bus est mort écrasé par son poids lourd au dépôt RATP de Thiais, alors qu’il allait prendre le départ de sa ligne TVM en site propre. Lors des dernières vérifications, l’homme aurait remarqué que son bus était en train d’avancer, avant d’essayer de l’arrêter à l’aide de ses seules mains.
Un délégué CGT de la RATP aura rappelé que la profession subit à l’heure actuelle “un manque de moyens criant sur la ligne du TVM” de même qu’“une grosse pression sur les machinistes”.