Val-de-Marne : un conducteur meurt écrasé par son bus au dépôt RATP de Thiais
Jeudi matin au dépôt RATP de Thiais, un conducteur est mort écrasé par le bus qu'il s'apprêtait à conduire après avoir tenté de l'empêcher d'avancer à mains nues.
Le drame s’est produit jeudi matin au dépôt RATP de Thiais, dans le Val-de-Marne. Un conducteur est mort écrasé par son propre bus alors qu’il le préparait avant de prendre le départ de sa ligne TVM en site propre.
Il est aux alentours de 7h00 quand ce machiniste effectue les dernières vérifications préalables au commencement de son service. Comme rapporté par nos confrères du Parisien, cet homme à l’âge non précisé mais ayant dix ans d’expérience derrière lui fait le tour de son bus et remarque que ce dernier est en train d’avancer.
Un conducteur de la RATP meurt écrasé par son bus qu’il tentait d’arrêter
Probablement par réflexe, le conducteur vient se mettre devant le bus dans le vraisemblable but de l’arrêter à mains nues. Le poids lourd l’a écrasé sans que ses collègues, aujourd’hui bouleversés, ne puissent intervenir pour le sauver.
Le jour même, une cellule d’aide psychologique a été mise en place à l’attention de ces autres chauffeurs, ceux ne s’étant pas sentis en mesure de prendre la route ayant au passage pu être remplacés par des renforts. Une enquête interne a été lancée afin de déterminer les circonstance précises du drame.
Le respect du deuil avant « la recherche de responsabilité »
La direction générale de la RATP, au travers notamment de sa PDG Catherine Guillouard, a fait « part de leur très vive émotion et de leur solidarité à [là] famille [du conducteur] après cet accident aux conséquences dramatiques ». Fabien Cormier, délégué CGT de la RATP, a lui aussi tenu à s’allier à cet élan de soutien :
« Aujourd’hui nous sommes tous sous le choc et pensons avant tout à la famille du collègue et aux conducteurs du dépôt qui ont besoin d’être accompagnés, la recherche de responsabilité interviendra dans un second temps ». Tout en soulignant que le drame est intervenu alors que sont actuellement observés « un manque de moyens criant sur la ligne du TVM » et « une grosse pression sur les machinistes ».