Maine-et-Loire : un rhinocéros noir meurt après une opération qui visait à prélever sa semence
En fin de semaine dernière, un rhinocéros noir mâle de 28 ans s'est éteint au zoo de Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire, après une opération qui visait à prélever sa semence. Les résultats de l'insémination artificielle seront connus dans quelques mois.
En fin de semaine dernière, Kata-Kata, un rhinocéros noir mâle âgé de 28 ans, s’est éteint au Bioparc de Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire. Ce mammifère d’1,1 tonne a ainsi succombé à “une complication très rare à la suite d’une intervention médicale pratiquée par des vétérinaires spécialisés”.
Dans le détail, rapporté par 20 Minutes, l’équipe médicale du zoo a précédé à un prélèvement de sperme chez Kata-Kata dans le but “d’inséminer la femelle Tisa”. Le parc souligne que cet acte, opéré sous anesthésie générale, est “régulièrement pratiqué chez cette espèce menacée quand l’animal présente des problèmes de fertilité ou quand il convient de sauvegarder son potentiel génétique pour des utilisations futures”.
Mort d’un rhinocéros noir lors d’une opération : “une complication très rare”
Le zoo poursuit en indiquant que si l’opération et l’insémination se sont bien passées, “malheureusement, lors de son couchage, Kata-Kata a subi un traumatisme mineur d’un de ses nerfs qui l’a empêché de recouvrer toute sa capacité à se déplacer”. Et ce problème de motricité d’avoir “très vite engendré des complications cardiaques”, pour arriver au dénouement tragique d’il y a quelques jours.
Kata-Kata sera possiblement le père défunt d’un futur petit chez Tisa. Encore faut-il que l’insémination artificielle, visant à “perpétuer [la] lignée” du rhinocéros, soit concluante. Les résultats de l’intervention seront connus dans quelques mois. La population de cette espèce se limite désormais à quelques milliers de représentants au niveau mondial.
Les résultats de l’insémination attendus dans quelques mois
Une précédente tentative d’accouplement, naturelle cette fois-ci, entre Kata-Kata et Tisa avait conduite à la mise-bas d’un bébé en septembre 2017. Une progéniture qui avait toutefois rendu l’âme quelques minutes seulement après être venue au monde. C’était la première fois qu’une telle naissance avait lieu dans un zoo français.
Le corps de Kata-Kata sera naturalisé et exposé au Muséum d’Histoire Naturelle de Bordeaux.