Macron souhaite “un réseau de RER dans les dix principales villes françaises”
C'est dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux que le président a évoqué "une grande ambition nationale".
Emmanuel Macron répondait encore aux Français dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, dimanche 27 novembre. En réponse à une interrogation liée aux alternatives à l’automobile, Emmanuel Macron a d’abord répondu : “Je crois à fond au train”.
Puis il a évoqué son “ambition nationale” concernant les transports du quotidien : “dans dix grandes agglomérations, dix grandes métropoles”. Ces projets auront besoin parfois de “dix ans ou plus” pour être achevés.
“Un réseau de RER”
Ainsi, le chef de l’État a annoncé : “Je veux développer un réseau de RER, de trains urbains, dans les dix principales villes françaises”.
Et il a ajouté : “Le RER, ce n’est pas que sur Paris. Dans les dix principales villes françaises où il y a thromboses, où il y a trop de circulation, où les déplacements sont compliqués, on doit se doter d’une vraie stratégie de transports urbains”. Les agglomérations n’ont pas été précisées par Emmanuel Macron, pas plus que l’ampleur de l’investissement en question.
Cependant, Olivier a indiqué ce matin sur franceinter : “oui, on a les moyens. C’est un coût d’investissement et non de fonctionnement. C’est fondamental”.
RER : une loi existe déjà
Il y a 3 ans, Elisabeth Borne alors ministre des Transports, avait demandé à SNCF Réseau de réfléchir à la question des RER provinciaux et la Loi d’orientation des mobilités qui avait été adoptée préconise “la réalisation de projets de RER métropolitains”.
Voici ce que prône cette loi :
(…) créer de nouvelles voies en gare, à élargir certains quais et à en augmenter le nombre, à simplifier la gestion de l’infrastructure et à moderniser les systèmes de gestion des circulations et de signalisation sur les axes et les nœuds à plus fort trafic, afin de gagner des capacités en évitant les investissements lourds en infrastructures.
Des conclusions bientôt remises
Du côté de l’Elysée, on précise que “Le conseil d’orientation des infrastructures de transports travaille en ce moment à identifier les projets qui pourront être lancés en premier. Il devrait rendre ses conclusions d’ici un mois”.
Bruno Gazeau, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut), s’est dit “très favorable” au projet.
Je prends l’annonce du président de le République comme une réponse à l’appel des présidents de Régions à un « New Deal ferroviaire ».https://t.co/Y9svNX4rjN
— Carole Delga (@CaroleDelga) November 28, 2022