Valérie Pécresse veut améliorer les transports en Île-de-France
La présidente Les Républicains d'Île-de-France Valérie Pécresse a en tête toute une batterie de propositions relatives aux transports dans sa région qu'elle entendait bien défendre mercredi auprès du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
C’est mercredi, lors du comité national de sécurité dans les transports en commun réservé à l’Île-de-France, que la nouvelle présidente Le Républicains (LR) de la région Valérie Pécresse était censée défendre une série de propositions auprès du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
Des propositions, nous précise Le Parisien, que l’ex-députée des Yvelines avait rédigées avec le vice-président d’Île-de-France Frédéric Péchenard. L’une d’entre elles concerne la mise en place de 340 agents supplémentaires sur le terrain liés au GPSR (Groupe de protection et de sécurisation des réseaux de la RATP) et à la SUGE (surveillance générale de la SNCF), avec une répartition appelée à s’effectuer comme suit : 100 pour le métro et 240 pour le réseau SNCF. Valérie Pécresse aurait d’ailleurs déjà obtenu un accord de principe avec les directions respectives de la SNCF et de la RATP, pour une proposition censée être appliquée avant la fin 2017 : « Les moyens humains supplémentaires que je réclamais pour la police des transports seront déployés d’ici deux ans ».
Transports en Île-de-France : Pécresse veut « des sanctions fortes » contre les fraudeurs
La nouvelle présidente d’Île-de-France souhaite également appuyer les sanctions prononcées à l’égard des fraudeurs : « Pour lutter efficacement contre la fraude, il faut des sanctions fortes », comme par exemple pouvoir retenir quatre heures durant les fraudeurs ne disposant pas de pièce d’identité sur eux, fouiller leurs bagages, interdire les récidivistes de réseau ou encore s’en prendre aux collectifs incitant à la fraude.
Le souhait d’un « lieu de commandement unique »
Autre vœu de Valérie Pécresse, une modernisation des équipements pour permettre notamment une meilleure sécurité des voyageurs : « La SNCF nous a par ailleurs demandé d’aider à l’installation de valideurs de tickets dans plusieurs grandes gares qui, comme Saint-Lazare, en sont pour l’instant dépourvues ». Et d’appeler également à « une vraie direction qui dépendrait du préfet de police et qui comprendrait la Grande Couronne avec un lieu de commandement unique centralisant toutes les informations ». Reste désormais à connaître le ressenti du ministre de l’Intérieur quant à ces propositions, et surtout la suite que Bernard Cazeneuve compte leur donner.