Lyon : 15 mois de prison pour avoir sexuellement agressé une fillette de 4 ans dans les toilettes
Le tribunal correctionnel de Lyon vient de condamner un homme d'une trentaine d'années à 15 mois de prison et un suivi socio-judiciaire de 3 ans pour avoir, en avril 2015, sexuellement agressé une petite fille de 4 ans dans les toilettes d'un restaurant.
Récemment jugés par le tribunal correctionnel de Lyon, les faits remontent au 19 avril 2015. Ce jour-là, un père et ses deux filles s’arrêtent devant un fast-food. Les deux enfants partent en direction des toilettes du restaurant, situées à l’étage.
Un ami d’enfance du père décide alors de son propre chef de suivre les sœurs “pour […] assister [celle de 4 ans] et lui essuyer les fesses”. Et d’affirmer l’avoir “accompagnée par gentillesse”. Sa présence va néanmoins sensiblement inquiéter l’aînée, qui se rue ainsi au-dehors pour prévenir son père.
Une fillette se plaint d’avoir été touchée aux fesses dans les toilettes
La fillette de 4 ans sort à son tour des toilettes en pleurant, en indiquant que “le monsieur lui avait mis la main et la langue dans les fesses”. Le père de l’enfant tente de se faire justice lui-même et ce n’est finalement que près de trois ans plus tard qu’un verdict est rendu sur cette affaire.
Les images de vidéosurveillance ont montré le suspect, animateur en périscolaire, “titubant d’ivresse” selon Le Progrès, et la fillette à quatre pattes sept minutes plus tard. L’homme s’est défendu en affirmant que son ADN a été retrouvé sur la culotte de l’enfant et non sa peau, mais l’avocat de la mère, Me Olivier Forray, d’avoir répondu que “l’expertise a révélé des traces de salive dans la culotte” et que “ce n’est pas de l’ADN de contact et il a été prélevé au niveau des fesses et pas des hanches !”
L’obligation d’un suivi socio-judiciaire également prononcé
La mère déclare que désormais, le quotidien de ses deux filles n’est plus le même,à commencer par sa cadette : “elle regarde à droite ou à gauche quand elle va aux toilettes publiques. Sa grande sœur ne cesse de la surveiller dans la cour d’école parce qu’elle s’en veut de ne pas avoir pu la sauver”.
L’homme a été condamné à 15 mois de prison et un suivi socio-judiciaire de 3 ans.