Luc Tangorre, violeur récidiviste gracié par François Mitterand, à nouveau suspecté de viol
Luc Tangorre, violeur récidiviste et gracié en 1988 par François Mitterand, pourrait avoir fait une nouvelle victime. Il est en garde à vue.
Luc Tangorre, violeur récidiviste condamné par deux fois en 1983 et 1992 pour des agressions sexuelles et des viols, est en garde à vue depuis dimanche dans le Gard. Le Parquet de Nîmes le suspecte d’avoir à nouveau violé une jeune fille de 12 ans. Les faits se seraient déroulés dimanche vers 16h30, sur une aire de jeux de la station balnéaire du Grau-du-Roi.
Aujourd’hui âgé d’une cinquantaine d’années, Luc Tangorre refuse de reconnaitre son implication. Bien connu des services de police pour le même type de crime, l’homme avait été condamné en 1983 à quinze années de prison pour quatre viols, une tentative de viol et six actes d’agression sexuelle commis dans les quartiers sud de Marseille entre 1979 et 1981.
Gracié en 1988, il récidive la même année
A la suite d’un soutien massif criant à son innocence, il avait bénéficié d’une grâce présidentielle qui lui avait été accordée par François Mitterrand en juillet 1988, et il avait été libéré. Il avait collaboré à l’écriture d’un livre le concernant, intitulé Luc Tangorre : Coupable à tout prix. Mais ses déviances l’ont rapidement rattrapé, puisqu’il avait à nouveau été arrêté le 24 octobre 1988 et accusé du viol de deux étudiantes américaines, le 23 mai précédent, dans le Gard.
Les deux jeunes femmes de 20 et 21 ans, qui se rendaient de Marseille à Paris, avait été violées en rase campagne par un jeune homme qui les avaient prises en auto-stop, et n’avaient eu aucun mal à donner une description précise de l’agresseur, qui correspondait à Luc Tangorre. En février 1992, la Cour d’assises du Gard l’avait condamné à 18 ans de réclusion criminelle dans le cadre de ce second dossier. Liberé en septembre 2000, le violeur récidiviste pourrait donc à nouveau avoir frappé.
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